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Boram Kim, Volontaire internationale des Nations Unies, lors de la visite d'un foyer accueillant des minorités, dans la municipalité de Novo Brdo / Novobërdë, au Kosovo. (Programme VNU, 2014)

Rapproche toi des gens pour service la cause des Nations-Unies

Mme Boram Kim (République de Corée) est titulaire d'une maîtrise en études internationales (coopération au développement) de l'Université Ewha Womans de Séoul, en République de Corée. Au sein du système des Nations Unies, elle a été fonctionnaire des affaires politiques des Volontaires des Nations Unies au Timor-Leste (2007-2008) et au Kosovo (2013-2014), et analyste de programme du PNUD à Jérusalem (2009-2011). Elle occupe actuellement le poste de gestionnaire de portefeuille au siège du Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) en charge de l'Europe, de la Communauté des États indépendants et de l'Égypte. Elle est passionnée par la diversité et l'inclusion et son objectif de développement durable préféré est l'objectif 16: Paix, justice et institutions fortes.

J'ai choisi mon parcours professionnel en développement international lors de mes études en Corée et en Espagne. Ce qui est devenu apparent, c'est que je voulais travailler sur le terrain pour être plus proche des vies que nous cherchons à soutenir. J'ai donc commencé à chercher.

J'ai d'abord pris connaissance de la liste des Volontaires des Nations Unies (VNU) à travers un groupe en ligne coréen. En essayant de comprendre exactement comment je pouvais contribuer au travail de l'ONU, j'ai réalisé que le bénévolat était l'une des occasions d'être exposé au système. Devenir Volontaire des Nations Unies m'a immédiatement interpellé en raison de la pleine intégration du programme VNU dans le système des Nations Unies. Je me suis inscrit et j'ai sauté sur l'occasion quand on m'a offert une affectation en tant que spécialiste des questions politiques des Volontaires des Nations Unies au Timor-Leste.

À cette époque, le Timor-Leste se remettait de la guerre civile et se préparait aux élections présidentielles et parlementaires avec le soutien de la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste (MINUT). Mon rôle consistait à effectuer un suivi et d’ecrire des rapports sur les questions politiques. Participer à des réunions politiques de haut niveau, faire suivre les urnes par hélicoptère et fournir un soutien 24 heures sur 24 le jour où le Président a été attaqué comptent parmi les expériences qui ont rendu ma premiere mission en tant que Volontaire des Nations Unies mémorable.

J'ai déménagé à Jérusalem l'année suivante pour occuper un poste d'analyste de programme chargé du portefeuille «État de droit, justice et droits de l'homme» du Programme d'assistance au peuple palestinien du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L'occasion a été donnée par le programme des administrateurs auxiliaires (JPO) financé par le gouvernement de la République de Corée. Sans surprise, les projets que j'ai mené de la Cisjordanie à la bande de Gaza ont tous bénéficié du service des Volontaires des Nations Unies.

Au cours de mon parcours professionnel et de volontariat, j'ai été confrontée à un certain jugement de la part d'autres personnes sur les raisons pour lesquelles je quitterais un poste de l'ONU pour prendre une pause ou prendre une affectation de Volontaire des Nations Unies. Ma réponse est simple: suis ton cœur.

Après avoir vécu et travaillé dans des zones de conflit et d'après-conflit complexes pendant plusieurs années, j'ai senti qu'il était temps de prendre du recul et d'évaluer mon expérience avant de sombrer dans le sentiment d'impuissance et d'injustice. J'ai pris la décision difficile de quitter mon poste dans l'État de Palestine, de faire une pause et de me rendre en Mongolie. Quand je me suis senti prêt à retourner au travail, une occasion s'est présentée. En 2013, j'ai rejoint la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) en tant que Volontaire des Nations Unies. Là-bas, j'ai surveillé et rapporté les affaires communautaires non majoritaires au niveau municipal et communautaire.
 

Sans aucun doute, le fait de faire du volontariat et de travailler pour l'ONU a changé ma vie de tant de façons. J'ai rencontré mon partenaire de vie alors que nous étions tous les deux en tant que Volontaires des Nations Unies au Timor-Leste et nous vivons maintenant en Allemagne où je travaille pour le siège du programme VNU (clairement, les choses ont tourné rond). Nous avons eu beaucoup d'années stimulantes et excitantes le long du chemin, y compris une lune de miel en Irak et la naissance de nos belles jumelles. Je pense que c'est un privilège d'avoir l'opportunité de contribuer à améliorer la vie des gens. Qui sait ce qui va venir ensuite.


Mme Boram Kim (République de Corée) est titulaire d'un Master en études internationales (coopération au développement) de l'Université Ewha Womans de Séoul, en République de Corée. Au sein du système des Nations Unies, elle a été fonctionnaire des affaires politiques des Volontaires des Nations Unies au Timor-Leste (2007-2008) et au Kosovo (2013-2014), et analyste de programme du PNUD à Jérusalem (2009-2011). Elle occupe actuellement le poste de gestionnaire de portefeuille au siège du programme VNU en charge de l'Europe, de la Communauté des États indépendants et de l'Égypte. Elle est passionnée par la diversité et l'inclusion et son objectif de développement durable préféré est l'objectif 16: Paix, justice et institutions fortes.


Cet article a été traduit de l'anglais par la Volontaire en ligne ONU Madelli Ambadiang Danielle.