Lorsque la crise a éclaté en Libye le 16 février 2011, Estella Reed, une professionnelle du recrutement originaire de Grande-Bretagne a voulu consacrer son temps et ses connaissances à la prise de conscience de ce qui se passait dans le pays. « Jai suivi la crise libyenne et jai été attristée par la souffrance que jai vue », dit-elle.
Lorsque la crise a éclaté en Libye le 16 février 2011, Estella Reed, une professionnelle du recrutement originaire de Grande-Bretagne a voulu consacrer son temps et ses connaissances à la prise de conscience de ce qui se passait dans le pays. « Jai suivi la crise libyenne et jai été attristée par la souffrance que jai vue », dit-elle.
Lorsque la crise en Libye a commencé à sétendre, OCHA lagence onusienne chargée de rassembler les acteurs humanitaires afin dassurer une réponse cohérente aux situations durgence, sest retrouvée face à un véritable défi : le manque dinformations sur les événements à lintérieur du pays. Dans cette situation, OCHA a fait appel à la Stand-By Task Force (SBTF), un groupe organisé de plus de 150volontaires en ligne spécialisés dans la cartographie de crise. Il était prévu que les volontaires SBTF aident OCHA durant deux semaines à créer la carte de la crise libyenne, une carte en ligneaffichant, en temps réel, des informations utiles aux secours humanitaires, telles que les besoins sanitaires, les menaces sur la sécurité et les mouvements de réfugiés.
Lorsque la situation humanitaire sest détériorée, OCHA a réalisé que plus de volontaires étaient nécessaires pour maintenir le site en activité, tandis que le bureau dOCHA en Colombie coordonnait leurs efforts. Par le biais du service Volontariat en Ligne du programme VNU et en moins de 72 heures, OCHA a pu mobiliser 150 volontaires en ligne supplémentaires.
Estella Reed était parmi les premiers volontaires à se porter candidat pour apporter son aide. Elle a rejoint l'équipe de surveillance des médias chargée d'analyser les médias traditionnels et sociaux en ligne, y compris les blogs, Twitter et Facebook et dextraire, revoir et soumettre les informations pertinentes pour les opérations dOCHA en réponse à la crise en Libye.
Léquipe de volontaires en géolocalisation a identifié les coordonnées GPS de ces rapports afin de les signaler sur la carte de crise. Les rapports géo-localisés ont été analysés et approuvés par léquipe de création de rapports, qui a effectué un contrôle de qualité de base et soumis les rapports jugés « critiques » à léquipe de vérification. Utilisant diverses méthodes, léquipe de vérification était chargée de déterminer lexactitude et la validité des rapports. Enfin, léquipe danalyse a produit des analyses de tendances, des graphiques et des cartes de zones à risque pour fournir des mises-à-jour régulières aux Nations-Unies.
Létablissement de processus de travail, de protocoles et la structure modulaire de léquipe ont permis dassurer une grande efficacité de la collaboration en ligne, organisée via Skype, Google Groups et un site de gestion des volontaires.
« Les volontaires en ligne ont fait en sorte que le site «Lybia Crisis Map» puisse rester opérationnel à une capacité optimale. En fin de compte, le site a été maintenu pendant trois mois presque entièrement par des volontaires », explique Andrej Verity, Responsable de linformation à OCHA.
Grâce à une interface simple, les utilisateurs du site ont pu rapidement filtrer la carte pour afficher les domaines par thèmes dans la zone géographique souhaitée et ainsi effectuer une analyse basique des manques et être alertés de larrivée de nouveaux rapports.
« Le site a été utilisé par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), la Croix-Rouge et lUSAID ainsi que par beaucoup dautres organisations pour leur planification. La Directrice exécutive du PAM, Josette Sheeran, était tellement enthousiasmée par le site quelle en a indiqué limportance via Twitter », affirme Andrej Verity.
Brendan McDonald, Chef de la section Services dinformation à OCHA, félicite les volontaires pour avoir amélioré la prise de conscience de ce qui se passait dans le pays. « Si vous retournez quelques années en arrière, toutes ces informations auraient peut-être été disponibles, mais elles auraient été considérées comme du bruit vous parvenant en de multiples formats », a-t-il indiqué. « La carte de la crise en Libye est extraordinaire dans la mesure où elle agrège toutes ces informations. »
Lorsque la crise en Libye a commencé à sétendre, OCHA lagence onusienne chargée de rassembler les acteurs humanitaires afin dassurer une réponse cohérente aux situations durgence, sest retrouvée face à un véritable défi : le manque dinformations sur les événements à lintérieur du pays. Dans cette situation, OCHA a fait appel à la Stand-By Task Force (SBTF), un groupe organisé de plus de 150volontaires en ligne spécialisés dans la cartographie de crise. Il était prévu que les volontaires SBTF aident OCHA durant deux semaines à créer la carte de la crise libyenne, une carte en ligneaffichant, en temps réel, des informations utiles aux secours humanitaires, telles que les besoins sanitaires, les menaces sur la sécurité et les mouvements de réfugiés.
Lorsque la situation humanitaire sest détériorée, OCHA a réalisé que plus de volontaires étaient nécessaires pour maintenir le site en activité, tandis que le bureau dOCHA en Colombie coordonnait leurs efforts. Par le biais du service Volontariat en Ligne du programme VNU et en moins de 72 heures, OCHA a pu mobiliser 150 volontaires en ligne supplémentaires.
Estella Reed était parmi les premiers volontaires à se porter candidat pour apporter son aide. Elle a rejoint l'équipe de surveillance des médias chargée d'analyser les médias traditionnels et sociaux en ligne, y compris les blogs, Twitter et Facebook et dextraire, revoir et soumettre les informations pertinentes pour les opérations dOCHA en réponse à la crise en Libye.
Léquipe de volontaires en géolocalisation a identifié les coordonnées GPS de ces rapports afin de les signaler sur la carte de crise. Les rapports géo-localisés ont été analysés et approuvés par léquipe de création de rapports, qui a effectué un contrôle de qualité de base et soumis les rapports jugés « critiques » à léquipe de vérification. Utilisant diverses méthodes, léquipe de vérification était chargée de déterminer lexactitude et la validité des rapports. Enfin, léquipe danalyse a produit des analyses de tendances, des graphiques et des cartes de zones à risque pour fournir des mises-à-jour régulières aux Nations-Unies.
Létablissement de processus de travail, de protocoles et la structure modulaire de léquipe ont permis dassurer une grande efficacité de la collaboration en ligne, organisée via Skype, Google Groups et un site de gestion des volontaires.
« Les volontaires en ligne ont fait en sorte que le site «Lybia Crisis Map» puisse rester opérationnel à une capacité optimale. En fin de compte, le site a été maintenu pendant trois mois presque entièrement par des volontaires », explique Andrej Verity, Responsable de linformation à OCHA.
Grâce à une interface simple, les utilisateurs du site ont pu rapidement filtrer la carte pour afficher les domaines par thèmes dans la zone géographique souhaitée et ainsi effectuer une analyse basique des manques et être alertés de larrivée de nouveaux rapports.
« Le site a été utilisé par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), la Croix-Rouge et lUSAID ainsi que par beaucoup dautres organisations pour leur planification. La Directrice exécutive du PAM, Josette Sheeran, était tellement enthousiasmée par le site quelle en a indiqué limportance via Twitter », affirme Andrej Verity.
Brendan McDonald, Chef de la section Services dinformation à OCHA, félicite les volontaires pour avoir amélioré la prise de conscience de ce qui se passait dans le pays. « Si vous retournez quelques années en arrière, toutes ces informations auraient peut-être été disponibles, mais elles auraient été considérées comme du bruit vous parvenant en de multiples formats », a-t-il indiqué. « La carte de la crise en Libye est extraordinaire dans la mesure où elle agrège toutes ces informations. »