La vie dans un camp de réfugiés est difficile. La Volontaire des Nations Unies Zo Eorintany (Madagascar), Responsable de programme pour le Programme alimentaire mondial (PAM) au Tchad, dit : « Un grand nombre de réfugiés, hommes et femmes, gagnent de l’argent en montant des petites entreprises ou en élevant des animaux. La plus grande partie du personnel éducatif et médical est constituée de réfugiés qui participent à la distribution des denrées alimentaires.»
Iriba, Tchad: Zo Eorintany est une Volontaire des Nations Unies originaire de Magadascar qui, depuis juillet 2010, travaille pour le Programme alimentaire mondial (PAM) à Iriba dans l’est du Tchad. Avant son arrivée au Tchad, elle a travaillé pendant huit ans pour le PAM dans son pays d’origine, et déclare : « Je sentais que je pourrais être utile autre part, là où les gens avaient encore plus besoin d’aide. »
Juriste de formation, Zo rêvait de devenir magistrat. Mais quand elle a rejoint le PAM en 2002, son chemin a pris une autre tournure. « Je crois vraiment en l’action du PAM, car l’aide alimentaire que nous fournissons va directement aux réfugiés », dit-elle.
La Volontaire des Nations Unies se souvient, lors de l’atterrissage à Iriba, « Je ne voyais que quelques maisons au milieu du désert ! Je venais d’un environnement tout à fait différent et j’ai dû m’adapter. J’ai appris l’arabe pour me rapprocher de la population et pour montrer que j’étais ouverte d’esprit et que je voulais m’intégrer et faire tout mon possible pour la communauté. Au début les gens se méfiaient, mais maintenant, tout le monde en ville connaît mon nom. »
En tant que Responsable de programme, Zo coordonne et assure le suivi des activités organisées dans le cadre du programme d’aide alimentaire. Elle est notamment responsable du développement des capacités du personnel et des partenaires. Après bientôt trois ans, elle s’acquitte toujours avec passion de son travail bénévole. « Nous fournissons une aide alimentaire directe à 68 000 réfugiés dispersés dans trois camps de réfugiés », dit-elle. « Je participe aux activités d’alimentation pour femmes et enfants qui visent à prévenir la malnutrition et à réduire la mortalité infantile. Je suis aussi responsable du programme d’alimentation scolaire. Dans mon secteur de responsabilité opérationnelle, le PAM apporte son soutien à 28 écoles en fournissant des repas quotidiens à forte teneur énergétique à 6 000 écoliers, et ce tout au long de l’année scolaire. »
La vie dans un camp de réfugiés est difficile. Cette Volontaire des Nations Unies admire le courage dont font preuve les résidents. « Les gens sont très actifs, ouverts et ont mis au point une vraie stratégie de survie », ajoute-elle. « Un grand nombre de femmes et d’hommes gagnent de l’argent en dirigeant des petites entreprises ou en élevant des animaux. La plus grande partie du personnel éducatif et médical est constituée de réfugiés qui participent à la distribution des denrées alimentaires. »
Zo rêvait de porter assistance aux personnes dans le besoin et, grâce à son affectation en tant que Volontaire des Nations, ce rêve est devenu réalité. « Pouvoir comprendre les attentes et les besoins de la population procure une satisfaction personnelle et professionnelle. »
L’intérêt de longue date que Zo portait au travail de volontaire au sein des communautés de base dans son pays d’origine ainsi que l’expérience qu’elle a accumulée au fil des ans lui ont permis s’acquérir les compétences qui lui permettent d’accomplir sa mission actuelle au Tchad avec efficacité.
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Bio : La Volontaire des Nations Unies Zo Eorintany (Madagascar) est diplômée en droit et en administration des affaires. Elle aime les défis et s’efforce de toujours faire preuve de créativité lorsqu’au service d’autrui.