Après le passage dévastateur de l’ouragan Irma sur les Caraïbes, l’UNICEF a fait appel à des volontaires via le service Volontariat en ligne du VNU. Ces derniers ont reçu une formation pour répondre aux messages liés à la situation et pour fournir des consignes de sécurité. Sept volontaires ont ainsi été recruté et ont répondu à 8 000 messages en trois semaines.
Ils sont arrivés à trois. L’été dernier, les ouragans Irma, José et Maria se sont frayés un chemin à travers les Caraïbes et le sud de la Floride, avec des vents à près de 300 km/h, provoquant des dégâts estimés à 67 milliards de dollars (60 milliards d’euros environ). De nombreux logements, écoles et hôpitaux ont été détruit et les collectivités se sont données corps et âme pour assurer la sécurité des tous. L’un des principaux moyens pour préparer ces personnes a été la transmission d’informations d’ordre vital aux victimes de l’ouragan.
C’est pourquoi U-Report, la plateforme de messagerie mise en place par l’UNICEF, a fait le point sur la situation et a donné des consignes de sécurité à des milliers de U-Reporters. En quelques jours seulement, 25 000 personnes ont consulté ces informations, par le biais des messageries de Facebook et Viber.
Toutefois, au vu de l’ampleur de la tempête, il devint évident aux yeux des employés de l’UNICEF que l’équipe de U-Reporters devait être renforcée.
L’UNICEF a fait appel à des volontaires via le service de Volontariat en ligne, dirigé par le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), et les a formés à répondre aux messages en utilisant U-Report. Sept volontaires ont été recruté et ont répondu à un nombre impressionnant de 8 000 messages en trois semaines.
Quelle importance ces informations revêtaient-elles ? Selon une U-Reporter âgée de 15 ans, originaire de République dominicaine, elles étaient de la plus haute importance :
« Je n’arrive pas vraiment à l’expliquer, mais de toute ma vie, c’était la première fois que je vivais un ouragan et j’étais effrayée, » a-t-elle déclaré.
Mais je n’ai pas les mots pour vous dire à quel point les informations que vous m’avez envoyées faisaient partie des informations les plus importantes dont je disposais, et j’ai pu les partager avec tous les membres de ma famille par téléphone. "
Nous avons pris contact avec certains de ces excellents volontaires qui nous ont fait part de leurs expériences :
Loïc, Belgique
D’après Loïc, c’était un défi qu’il a adoré relever. « Cela faisait partie de mon travail et j’aimais ça, mais je ne pouvais pas me contenter d’aller au lit alors que je venais de recevoir un message », a-t-il affirmé.
« Par moments, les messages arrivaient en masse. Je voulais m’assurer de transmettre à ces personnes les informations nécessaires à leur survie. Quand quelqu’un sollicitait notre aide, il était important pour moi de leur répondre. J’étais au chaud dans mon lit, mais eux, non. »
Parfois, nous a-t-il confié, il pouvait être très difficile de se rendre compte des problèmes que les victimes traversaient. « Je recevais des messages comme, par exemple, « Ma maison est détruite » ou « Mon frère est à l’hôpital ». Ces messages étaient les pires car je me sentais impuissant. Je les partageais sur notre groupe Skype, où le responsable régional nous aidait à y répondre. »
Mais il savait que ses efforts valaient la peine. « Je me sentais vraiment bien car je soutenais une bonne cause. L’un de mes messages a peut-être aidé un jeune ou bien une famille à rester en sécurité. »
Cet article a été traduit par le volontaire en ligne Yohann Helias.