Travailler comme Volontaire ONU au sein d’une organisation telle que la MINUSTAH est une expérience qui a changé ma vie. Je me sens motivé par les progrès effectués au niveau des performances environnementales des Nations Unies, grâce à notre équipe extrêmement motivée et créative qui travaille dur pour réduire l’impact environnemental de l’Organisation. Entre les systèmes de gestion de l’environnement et les campagnes d’information sur la gestion des déchets, notre rôle pour « passer du bleu au vert » est vital.
En tant que Volontaire ONU au poste d’assistant-ingénieur en environnement dans l’unité de respect de l’environnement (ECU) de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), je travaille auprès des composantes civile, militaire et policière de la Mission. L’objectif de la MINUSTAH est d’apporter un soutien au gouvernement haïtien dans la stabilisation du pays et, pour ce faire, la Mission s’engage à réaliser ses activités d’une façon respectueuse de l’environnement. Nous nous assurons que les normes environnementales les plus strictes soient appliquées dans nos locaux.
J’offre une formation environnementale à tous les nouveaux venus afin qu’ils soient conscients de leurs responsabilités environnementales et qu’ils puissent contribuer à maintenir l’impact environnemental au plus bas. Je me déplace également à travers le pays pour réaliser des inspections environnementales, et je suggère des solutions aux contingents et à la MINUSTAH pour améliorer leur performance environnementale.
Je participe également à l’organisation de campagnes qui abordent d’importantes questions environnementales, telles que le recyclage ou l’économie d’eau. J’offre un soutien à l’ECU sur la gestion des déchets et des eaux usées, le contrôle de la pollution, les émissions de gaz à effets de serre, et le respect des lois et régulations environnementales, en grande partie par le biais d’inspections environnementales des sites de la Mission, d’assistance technique sur les procédures d'exploitation normalisées et de formations environnementales.
« Les compétences professionnelles et techniques de Pablo Sánchez, son envie de découvrir de nouvelles tâches et son esprit d’équipe correspondent exactement à ce que l’ECU recherchait ». Hermelinda Plata Rubiano, Directrice de l’unité de respect de l’environnement (ECU) de la MINUSTAH.
Je travaille en étroite collaboration avec les différentes unités de la Division de l’appui à la Mission. C’est une source d’inspiration et de satisfaction, car c’est l’occasion de développer une coopération utile avec divers acteurs qui mettent chacun l’accent sur leur domaine d’intervention. C’est particulièrement gratifiant lorsque la contribution environnementale est bien intégrée dans les activités de la Mission.
Pour moi, l’un des plus grands défis de la gestion environnementale est de faire comprendre à ses associés les aspects transversaux du travail dans le domaine de l’environnement, tout en prenant en compte leurs priorités, et, ainsi, de contribuer à l’amélioration des pratiques pour la protection de l’environnement.
Bio : Pablo Sánchez Ortega (Espagne) a toujours été intéressé par le volontariat. Il a travaillé pendant huit ans en tant que volontaire pour ONGAWA, une ONG d’ingénierie espagnole au sein de laquelle il a participé à des campagnes visant à sensibiliser les citoyens aux problèmes environnementaux, tout en mettant l’accent sur le développement des pays. Auprès de cette ONG, il a également eu la chance de participer à un projet lié à l’accès à l’énergie en Tanzanie. Par la suite, il a travaillé pour l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) sur des questions environnementales. Plus tard, quand l’opportunité de rejoindre les Volontaires ONU à un poste environnemental s’est présentée, il ne pouvait pas la laisser passer, car cela rassemble à la fois sa vision du monde et ses objectifs – le volontariat et l’environnement.
> Cet article a été traduit de l'anglais par la Volontaie en ligne de l'ONU Camille Cosson