A gauche, Mme Ezih, alors VNU internationale au Sénégal, aujourd’hui promouvant le volontariat national au Togo. (Programme VNU)

Le volontariat : ma passion et mon ambition

Mme Ezih est une ancienne VNU internationale togolaise affectée au Sénégal. Actuellement point focal du PROVONAT et superviseur de deux volontaires, elle continue à promouvoir le volontariat au Togo. Elle confie son engagement volontaire.

Dakar, Sénegal: Je me suis engagée comme volontaire par passion et ambition. J’ai compris qu’en étant volontaire je pouvais partager mes expériences, apprendre des autres, donner le meilleur de moi-même et oeuvrer au changement positif des communautés. Je n’ai pas hésité à postuler avec le programme VNU. Mon engagement était total et j’étais prête à servir n’importe où et dans n’importe quel projet de développement.

Au Sénégal, j’ai fait face à des communautés réticentes à l’éducation préscolaire de leurs enfants de 3 à 5 ans. Je devais identifier les communautés bénéficiaires du projet, procéder au recrutement de 13 volontaires volontaires VNU et mener des activités amenant ces communautés à adhérer au projet. Au bout de six mois, les familles ont accepté de cotiser pour construire leur centre.

J’avais tenu à faire participer les communautés dans le processus du choix des animateurs, du lieu de la construction des centres et dans les thèmes à traiter pendant les séances de sensibilisation dès la rentrée des classes. Nous profitions des séances pour parler de l’hygiène, des maladies infantiles et de tous les thèmes d’actualité proposés par les parents.

Nous avons réussi à éloigner le choléra et certaines maladies récurrentes qui sévissaient dans les communautés, les enfants sont devenus propres et ne se promènent plus dans les villages. Les mamans ont remercié le projet de leur avoir permis de mener des activités et d’accroître ainsi leurs revenus pendant que les enfants étaient confiés à la garde du centre.

D’autres communautés ont profité de cette expérience pour installer des centres chez elles avec le peu de moyens dont elles disposaient.