J’ai eu le privilège et le plaisir d’exercer en tant que médecin Volontaire de l’ONU dans trois pays différents. Ma première expérience a été en tant que Médecin Volontaire des Nations Unies à Kinshasa en République Démocratique du Congo (2009) avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies dans la République Démocratique du Congo (MONUC). C’était pour moi une occasion d’apprendre sur le mode de vie de la mission de l’ONU, en effectuant également plusieurs formations. Notre clinique de niveau 2 a traité de nombreux cas de Malaria, en plus d’autres problèmes médicaux.
Port-d'Espagne, Trinidad-et-Tobago: J’ai eu le privilège et le plaisir d’exercer en tant que médecin Volontaire de l’ONU dans trois pays différents.
Ma première expérience a été en tant que Médecin Volontaire des Nations Unies à Kinshasa en République Démocratique du Congo (2009) avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies dans la République Démocratique du Congo (MONUC). C’était pour moi une occasion d’apprendre sur le mode de vie de la mission de l’ONU, en effectuant également plusieurs formations. Notre clinique de niveau 2 a traité de nombreux cas de Malaria, en plus d’autres problèmes médicaux.
Ma seconde mission (2013) a été en tant que greffier Volontaire des Nations Unies au Lesotho. Cet hôpital a traité un nombre conséquent de cas de VIH/SIDA et de tuberculose. A ce moment là, le taux de prévalence du VIH/SIDA dans le pays était de 23% en général, et de 27.6% chez les femmes, ce qui voulait dire qu’un patient sur quatre que je traitais dans le service de consultation externe, était un cas de VIH/SIDA.
Ma troisième mission (2014) a été en tant que Médecin Volontaire des Nations Unies à Trinidad-et-Tobago, travaillant en tant que premier fournisseur de soins médicaux dans le centre médical éloigné de Tabaquite, qui prend en charge la communauté rurale défavorisée. Ce centre était une Clinique de Maladies chroniques pour le diabète, l’hypertension, l’asthme et un centre de soins Maternels.
Grâce à ces expériences de volontariat, j’ai pu apporter des services de santé satisfaisants et de qualité aux personnes dans le besoin, aux pauvres et malades, et surtout aux femmes et aux enfants dans les régions éloignées. Le volontariat m’a donné la force d’accepter les choses que je ne pouvais pas changer et les environnements difficiles, et m’a également permis de partager mes compétences avec les collègues et personnels de l’unité, afin que nous, en tant qu’équipe, puissions fournir un service de santé meilleur et de qualité, aux communautés locales les moins fortunée, d’où une avancée satisfaisante de la SAARC.
Je suis reconnaissant envers le programme des Volontaires de Nations Unies (VNU) et le Programme de Développement des Nations Unies pour m’avoir donné l’opportunité de servir en tant que volontaire. Mon seul regret est d’avoir commencé à faire du volontariat un peu tard, à l’âge de 56 ans, mais toutefois je sens que je pourrais partir à nouveau en mission de volontariat si une opportunité appropriée frappe à ma porte.
A travers ces missions de volontariat, je suis maintenant entièrement expérimenté face aux maladies comme la malaria, le VIH/SIDA, la tuberculose, le diabète, l’hypertension, et l’asthme. Le volontariat ma donné une exposition internationale, avec des voyages dans des pays différents, dans lesquels j’ai rencontré des personnes d’ethnies et de cultures différentes.
Les défis que j’ai relevés ont été de travailler dans un pays sortant d’un conflit comme la RDC avec des risques énormes du point de vue de la sécurité, dans un pays à ressources limitées comme le Lesotho et dans un coin reculé de la campagne à Trinidad-et-Tobago. J’ai parcouru des milliers de kilomètres, laissant derrière moi le confort de ma maison et de ma famille afin de servir en terrain inconnu.
Mon plus grand succès est de voir une personne malade retourner chez elle en bonne santé et avec un sourire.
Cet article a été traduit de l'anglais par le Volontaire en ligne ONU Mélissa Hoarau