Vojtech Hledik, chargé de programme du programme VNU, Ukraine

Les grands changements sont le résultat d'une multitude de petits pas

A l'âge de 5 ans, je voulais devenir Pape! Plus tard, je me suis dit que j'allais faire docteur. Arrivé au Lycée, c'était clair que je voulais devenir biologiste... jusqu'à ce que l'occasion de participer à "l'ONU mise en scène" se soit présentée, et ai pris part à d'autres organisations promouvant l'intégration européenne. Des expériences qui ont réveillé en moi un intérêt pour la politique. J’ai dès lors suivi des études en politique internationale et affaires européennes à l'Université de Prague.

Kiev, Ukraine:  A l'âge de 5 ans, je voulais devenir Pape! Plus tard, je me suis dit que j'allais faire docteur. Arrivé au Lycée, c'était clair que je voulais devenir biologiste... jusqu'à ce que l'occasion de participer à "l'ONU mise en scène" se soit présentée, et ai pris part à d'autres organisations promouvant l'intégration européenne. Des expériences qui ont réveillé en moi un intérêt pour la politique. J’ai dès lors suivi des études en politique internationale et affaires européennes à l'Université de Prague. Simultanément, je travaillais dans une organisation de jeunes, j'étais militant pour un petit parti politique et puis j'ai travaillé pour le gouvernement tchèque sur les questions d'affaires européennes.

C'est un jour grâce à un ami, que j'ai découvert que la République tchèque finançait des postes de Volontaires des Nations Unies. J'ai toujours voulu travaillé pour l'ONU. J'ai donc postulé et ai été accepté. J'ai d'abord servi pendant un an comme Volontaire ONU en Ouzbékistan, chargé de la communication et du plaidoyer pour le programme conjoint de lutte contre le Sida de l'ONU (ONUSIDA). Je suis devenu chargé de programme dans ce même pays de 2012 à 2015, puis en Ukraine où je suis affecté depuis 2015.

Je suis responsable d'administrer et assister les Volontaires ONU en fonction en Ukraine, de recruter de nouveaux Volontaires, de représenter le programme VNU dans le pays, d'établir des partenariats avec le pays hôte, la société civile, les autres agences des Nations Unies et avec les organisations internationales.

Une de mes activités préférées est lorsque j'ai l'occasion de rencontrer des jeunes et d'autres personnes motivées issues de la société civile. C'est aussi très encourageant lorsque je me réunis avec des représentants du gouvernement afin de promouvoir les valeurs du volontariat dans leur pays.

La meilleure chose lorsqu'on est Volontaire des Nations Unies, c'est bien qu'on soit chacun assigné dans des agences différentes, on partage ensemble le fait d'être Volontaire. Il y a toujours quelqu'un pour vous soutenir et grâce à ce double rôle, vous avez une plus large vision du travail des Nations Unies dans le pays.

Nous avons tous voulu rejoindre le système des Nations Unies car nous avons tous la volonté de travailler pour une cause noble, et parce que nous croyons dans les valeurs du volontariat. Ce n'est pas un engagement motivé par l'argent ou le prestige.

Même si l'on arrive à changer la vie que d'une personne, le jeu en vaut la chandelle. Bien souvent, il suffit de très peu de choses. Le fait par exemple de faire un diagnostic d'un appareil médical dans un hôpital rural peut sauver des vies. Le fait de simplement partager une idée ou une opportunité de formation avec quelqu'un peut se transformer en une information précieuse et l'aider à entreprendre des études ou changer de vie.

Le volontariat vous nourrit d'un sentiment d'appartenance à une large communauté. Il vous donne la possibilité d'apporter votre contribution personnelle à une cause juste et en même temps, vous permet de développer de nouvelles capacités et de rencontrer des personnes extraordinaires. Il vous permet d’avoir un impact dans la vie des gens, et de prendre part au progrès et au développement de votre pays et du monde entier.

Les grands changements sont faits d’une somme de petits pas d'une multitude de personnes dévouées.