La protection de l'environnement en Afrique de l'Ouest et du Centre est essentielle à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Des menaces pèsent sur les écosystèmes dans la région du Sahel, ce qui se manifeste par la dégradation de l'environnement comme le rétrécissement du lac Tchad, les mauvaises récoltes dues à une pluviométrie instable et les conditions climatiques extrêmes affectant des populations déjà vulnérables.
Les Volontaires des Nations Unies affectés aux agences telles que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) jouent un rôle important en Åuvrant pour l'amélioration de la gestion environnementale.
En 2017, 266 Volontaires des Nations Unies en Afrique de l'Ouest et du Centre, soit 17 pour cent de tous les volontaires déployés dans la région, ont apporté leur contribution sur des missions liées aux questions environnementales.
Les volontaires des Nations Unies mobilisés pour lâenvironnement dans des pays comme le Sénégal, le Libéria et la République centrafricaine, travaillent pour améliorer les conditions de vie des populations à travers des programmes de sensibilisation ou de protection de l'environnement ou des activités de nettoyage.
RÃPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : MOBILISER LES COMMUNAUTÃS POUR PROTÃGER L'ENVIRONNEMENT
En République centrafricaine, trois Volontaires des Nations Unies très dynamiques travaillent dans l'Unité Environnement de la Mission de maintien de la paix de l'ONU, la MINUSCA, apportent de nombreuses années d'expérience environnementale à l'équipe. Dans le cadre de la Journée Mondiale de la Terre le 22 avril, Sahon Flan et ses collègues Volontaires des Nations Unies ont participé à des activités de nettoyage et de plantation d'arbres organisées par la MINUSCA dans une école située dans le 7ème arrondissement de Bangui. Cette activité au collège « Etat des Rapides » a mobilisé les étudiants, les casques bleus de la MINUSCA et la communauté locale, qui ont travaillé ensemble pour éliminer les déchets plastiques et planter des arbres.
Sahon explique l'importance de vaincre la pollution plastique en prenant des mesures durables pour protéger lâenvironnement :
En tant que Volontaire des Nations Unies, agir pour lâenvironnement, en plus dâêtre ma vocation, signifie aider les populations et les communautés à améliorer leur bien être par lâadoption de pratiques durables de protection de notre planète et de son environnement. --Sahon Flan, Volontaire de lâONU Responsable Environnemental
Le chef de l'Unité environnementale de la MINUSCA, Mme Georgia Michelle Caruthers, témoigne de la bonne contribution des Volontaires des Nations Unies pour la protection de l'environnement en République centrafricaine :
Les Volontaires des Nations Unies sont toujours parmi les premiers à s'engager en faveur de lâenvironnement et à améliorer l'impact écologique de la MINUSCA. Les partenariats entre le bureau du programme VNU et l'Unité Environnementale sâétendent vers dâautres activités telles que la semaine dédiée à la Journée mondiale de l'environnement en juin 2018. Les Volontaires des Nations Unies sont une aubaine et un réel atout pour la mission. --Géorgie Michelle Caruthers, Chef de Unité Environnement de la MINUSCA
Mamadou Lamine COLY (Sénégal) VNU lors dâune émission radio à Kassumay FM 107.0 afin de sensibiliser la population de la région de Ziguinchor sur lâimportance du reboisement de la mangrove (exemple des réalisations de Tobor) en compagnie du Conservateur de lâAire Marine Communautaire Protégée de Niamone Kalounaye (DAMCP). (UNV, 2018)
SÃNÃGAL: INFORMER ET SENSIBILISER POUR UNE MEILLEURE PROTECTION DE LâENVIRONNEMENT
Au Sénégal, Mamadou Lamine COLY, Ingénieur en foresterie et Environnement, travaille comme Volontaire de lâONU pour le compte du PNUD depuis décembre 2017. Il est impliqué dans plusieurs activités dâinformation et de sensibilisation pour lâenvironnement, notamment promouvoir le reboisement de la mangrove dans le sud du Pays.
Ainsi, dans le cadre de la gestion des Ecosystèmes de mangrove, la replantation de plusieurs dizaines dâhectares à Sédhiou (08 villages) et Ziguinchor (04 villages) en 2017 a permis le retour des poissons et de la biodiversité.
Selon lui, il est important de promouvoir des pratiques résilientes en matière de gestion des terres et de renforcer les capacités des populations pour quâelles puissent répondre aux défis des changements climatiques.
La diffusion des résultats de recherche est gage de Développement Durable. --Mamadou Lamine COLY, VNU Ingénieur en foresterie et Environnement