Au Mali, en cette journée internationale de la paix, 172 Volontaires des Nations Unies sont en service au sein de la MINUSMA. Ils s’appellent Semhar d’Erythrée, Shirin de Palestine, Natasha de la république de Slovaquie, ou encore Trinite du Tchad ; des femmes et des hommes de 57 nationalités déployés dans tout le pays. Alors que certains commencent leur carrière, d’autres, déjà à la retraite, ont choisi de revenir pour participer à la construction de la paix dont le pays a tant besoin.
Les volontaires occupent diverses fonctions au sein de la cinquantaine de sections de la MINUSMA. On trouve parmi eux du personnel médical, des spécialistes des droits de l’homme, des conseillers électoraux, des spécialistes des mouvements aériens, ou encore des logisticiens.
A l’image d’un orchestre chacun joue sa partition dans ce grand ensemble en vue de restaurer la paix. Leurs expériences et parcours de vie diffèrent mais des valeurs cardinales les animent et les regroupent. Ils ont le mérite d’être engagés, dynamiques, et d’offrir des solutions.
Les volontaires font preuve d’abnégation et ont de solides capacités de résistance. Si servir comme volontaire sur une mission de maintien de la paix est un honneur, cela nécessite de faire l’impasse sur une partie importante de sa vie, sur les à-côtés parfois tous les à-côtés. Ce sacrifice personnel est motivé par l’envie de participer à quelque chose de grand, de contribuer, à son niveau, à changer le cours de l’histoire. Beaucoup voudront, tous ne pourront pas !
Dans le même temps, c’est une occasion unique pour nos volontaires de mettre leurs compétences à profit, de grandir humainement et professionnellement, de rencontrer de nouvelles nationalités, de côtoyer des civils comme du personnel en uniforme, d’apprendre, de l’un, de l’autre. Ainsi, plus aucun de nos volontaires ne sera tout à fait le même, pour tous il y aura un avant et un après.
Avec la crise du COVID, tous ont redoublé d’efforts pour répondre au mieux à la crise. Des docteurs et infirmiers ont servi au chevet des malades, faisant preuve d’un engagement à toute épreuve. Des volontaires ont écourté leurs congés à l’étranger pour pouvoir rentrer au Mali avant que les frontières ne se ferment. D’autres sont devenus pères mais n’ont pas encore vu le nouveau-né. Certains sont tombés malades. Heureusement, tous ont guéri !
En cette journée internationale de la paix, puisse leur engagement être reconnu pour ce qu’il est, une source d’inspiration et de fierté pour nous tous, ici ou ailleurs.