La plus grande richesse d’un pays est incontestablement sa jeunesse. Au Mali, comme dans la plupart des pays en Afrique, les jeunes représentent plus de 60% de la population. La moitié d’entre eux vit dans la précarité, faute d’opportunités pour assurer leur insertion socio-économique.
Une situation exacerbée par la crise politique que traverse le pays depuis 2012, et qui fait des jeunes la proie de groupes extrémistes en quête de nouvelles recrues.
En 2018, le PNUD a lancé un programme de création d’emplois pour 3000 jeunes du Mali. Daouda Michel SAWADOGO, burkinabé basé à Mopti, a servi dans ce programme en tant que volontaire international, spécialiste jeunesse
L’oisiveté fait des jeunes une proie facile pour les groupes armés qui peuvent alors facilement les enrôler. Le challenge est de leur trouver une occupation, qui réponde à leurs aspirations. Daouda Michel SAWADOGO, volontaire international spécialiste jeunesse au Mali.
Avec plus de huit ans d’expérience sur les questions de jeunesse, Daouda Michel a accompagné les autorités régionales du Mali dans la mise en œuvre d’activités de résilience. Il a assuré la planification, le suivi et l’exécution de plusieurs projets pour l’autonomisation des jeunes de Gao, Mopti, Kayes, Ségou et Bamako.
Nous avons formé 800 jeunes à l’entreprenariat, doté 60 groupements de jeunes de technologie de production solaire. Nous avons également octroyé à 189 jeunes des fonds pour la création et le renforcement de microentreprises. Et pour offrir des cadres d’épanouissement, nous avons équipé 6 maisons de jeunes en matériel informatique.
Grâce à l’appui et la sensibilisation des volontaires comme Daouda Michel, les jeunes de Djenné sont connectés au reste du monde et ne seront plus des analphabètes du 21ème siècle , Yeya Sarro, président du conseil local des jeunes de Djenné, recevant du matériel informatique.
Une participation active de la jeunesse à la construction économique, politique, et sociale pourrait changer la donne au Mali. Daouda Michel mobilise les jeunes pour influencer les politiques publiques qui les concernent. A travers des formations sur la prévention et gestion de conflits, la citoyenneté et les droits de l’homme, il a ainsi participé à la sensibilisation de 1500 jeunes maliens, sur la bonne gouvernance et la cohésion sociale. Daouda promeut l’engagement des jeunes à travers le renforcement de leurs capacités.
A l’heure où l’on célèbre la 21ème Journée Internationale de la Jeunesse, les actions de Daouda et ses pairs volontaires, mettent en lumière les capacités et le potentiel des jeunes du Mali, en tant qu’agents positifs du changement.
Je me suis engagé dans le volontariat parce que je me vois comme une solution pour les autres. Mon objectif au quotidien est de promouvoir ? la participation des jeunes dans la gouvernance socioéconomique et politique au Mali. Et le fait d’être jeune m’aide à mieux comprendre leurs aspirations, pour leurs offrir des solutions adaptées.