Au Burundi depuis sept mois, Ndeye Fall, originaire du Sénégal, travaille énergiquement à la bonne coordination du Service de Reconstruction Communautaire (SRC) de Bubanza, une commune du nord. Ex-combattants, déplacés, rapatriés, vulnérables peuvent désormais compter sur Ndeye et son équipe pour oeuvrer ensemble à l'amélioration de leurs conditions de vie et ce, à travers des projets de développement communautaire leur générant quelques revenus
Bubanza, Burundi: « Bienvenue à Bubanza ! ». Ndeye sort de la camionnette tout sourire. Dans cette commune du nord du Burundi, particulièrement touchée par la pauvreté, les habitants ont du mal à se remettre des années d’insécurité qui ont fait loi dans la région.
Ex-combattants, déplacés, rapatriés, vulnérables peuvent désormais compter sur Ndeye et son équipe pour oeuvrer ensemble à l’amélioration de leurs conditions de vie et ce, à travers des projets de développement communautaire leur générant quelques revenus.
L’initiative, qui se déroule également au travers de séances de sensibilisation à la cohabitation pacifique, leur permet ainsi de réhabiliter des pistes rurales, des latrines, des canaux d’irrigation, des rigoles, des ponts et des ponceaux, en plus de participer à l’aménagement de bâtiments publiques, à la fabrication de briques, au reboisement et à la lutte contre l’érosion.
Au Burundi depuis 7 mois, Ndeye Fall, originaire du Sénégal, travaille énergiquement à la bonne coordination du Service de Reconstruction Communautaire (SRC) de Bubanza. Aujourd’hui une activité de reboisement a lieu sur l’un des 11 sites de reboisement que couvre le projet dans la commune.
Derrière ses compétences organisationnelles, Ndeye veille au bon déroulement de cette activité et supervise l’enregistrement du profil socio-économique des bénéficiaires fait par la conseillère de la commune. « Je suis particulièrement fière car des 12 travailleurs de ce site, 11 sont des femmes », affirme-t-elle en ajoutant que l’intégration de l’approche « genre » représente une priorité pour le projet.
La mise en terre des plantules dans ces zones constitue une urgence environnementale et permettra aux populations de profiter de son rôle écologique et de son intérêt économique.
Trois mois durant, ces travailleurs recevront la somme de 3 000 Francs du Burundi (environ 3 dollars) par jour, ce qui leur permettra de veiller à la sécurité alimentaire de leurs familles et de constituer un petit capital de départ pour entreprendre des activités génératrices de revenus, acheter des bêtes d’élevage ou envoyer leurs enfants à l’école.
Le programme de Ndeye et ses collègues est chargé. Depuis trois jours, ils effectuent des visites de terrain pour s’assurer de la bonne marche des différents projets menés dans la région.