Bien Aimé est Volontaire de l’ONU national Spécialiste en Approche Communautaire au sein du Programme Participation Accrue des Femmes aux décisions communautaires mis en œuvre par le PNUD. Il travaille pour renforcer les capacités des femmes et des familles vulnérables de Mananjary afin qu’elles puissent connaître leurs droits civiques et économiques et en jouir. Il a ainsi aidé avec succès des membres de l’association TSY MANARI ZAZA (« Ceux qui n’abandonnent pas leurs enfants»), en offrant de l’aide en ce qui concerne des techniques de gestion, la sensibilisation relative aux bonnes conditions d’hygiène et de santé et à la gestion financière.
Mananjary, Madagascar: Au Sud-Est de Madagascar, dans le district de Mananjary, il existe une pratique ancestrale qui consiste à abandonner les jumeaux à leur naissance. Grâce à l’intervention du système des Nations Unies (le Programme des Nations Unies pour le développement, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et le Programme alimentaire mondial), des plaidoyers ont pu être menés pour abolir cette tradition qui viole les droits fondamentaux des enfants.
Bien Aimé est Volontaire de l’ONU national Spécialiste en Approche Communautaire au sein du Programme Participation Accrue des Femmes aux décisions communautaires mis en œuvre par le PNUD. Il travaille pour renforcer les capacités des femmes et des familles vulnérables de Mananjary afin qu’elles puissent connaître leurs droits civiques et économiques et en jouir. Il a ainsi aidé avec succès des membres de l’association TSY MANARI ZAZA (« Ceux qui n’abandonnent pas leurs enfants»), en offrant de l’aide en ce qui concerne des techniques de gestion, la sensibilisation relative aux bonnes conditions d’hygiène et de santé et à la gestion financière.
A travers 55 associations regroupant de 8 à 55 femmes, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec les Délégués au service de la Population, aide les femmes à se mobiliser pour faire respecter leurs droits fondamentaux et les encourager à développer des activités génératrices de revenus dans le but de garder et d’assurer un meilleur avenir à leurs enfants jumeaux.
Pour illustrer cette réussite, il nous présente Erlyse, mère de jumeaux et propriétaire d’une gargote, qui a vu son activité se développer en proposant des plats du jour et une restauration diversifiée, grâce à un prêt accordé par TIAVO, Institut de Microfinance. Le prêt lui a permis d’investir dans l’acquisition de nouvelles matières premières et de transformer sa structure, en lui permettant d’afficher un bénéfice. Auparavant exclue par sa communauté et par sa famille parce qu’elle avait accepté de garder ses jumeaux, Erlyse, comme beaucoup de femmes ciblées par le programme PAF, a retrouvé sa dignité humaine grâce à l’amélioration de ses conditions de vie.
Pour Bien Aimé, être volontaire permet de participer à une prise de conscience des femmes dans sa région et d’apporter un véritable savoir-faire dans la formation, la sensibilisation et l’encadrement. « La valeur ajoutée d’un volontaire est de contribuer à la cohésion d’une communauté tout en mettant à contribution son expertise », conclut-il.
Biographie : Diplômé d’un master en droit privé et droit de l’environnement à l’Université de Fianarantsoa, Bien Aimé Delphin Raharilala possède de solides expériences dans la gestion de projets. Il a travaillé dans le domaine de la santé et notamment de la lutte contre le sida et a développé de solides compétences en formation et encadrement des associations. Pendant plusieurs années, il a suivi les projets menés par le PNUD, puis il a décidé de devenir acteur du changement en postulant à une opportunité de Volontaire des Nations Unies.