Anouk Heili (France) est Jeune Volontaire des Nations Unies dans l’unité Gouvernance, Paix et Sécurité du Bureau Régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale depuis octobre 2016.
Je m’appelle Anouk et je fais partie de l’équipe Gouvernance, Paix et Sécurité du Bureau Régional d’ONU Femmes à Dakar, au Sénégal. Je suis passionnée par les questions d’égalité hommes/femmes et suis investie dans cette cause depuis plusieurs années. Me retrouver comme Volontaire ONU à Dakar au sein du Bureau Régional d’ONU Femmes a été pour moi une opportunité de mettre mes convictions au service des droits des femmes en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.
Ma mission consiste en grande partie à effectuer un travail de fond sur la thématique du leadership des femmes, du point de vue de leur participation politique, mais également de celui de leur association aux processus liés à la paix et à la sécurité dans la région. Il a en effet été observé que les processus de paix et de prévention des conflits ont de plus grandes chances de fonctionner de manière durable et efficace lorsque les femmes y sont associées.
Me retrouver comme Volontaire ONU à Dakar au sein du Bureau Régional d’ONU Femmes a été pour moi une opportunité de mettre mes convictions au service des droits des femmes en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.
Dans le cadre d’un projet d’ONU Femmes dans le Sahel, j’ai contribué à la tenue d’un Haut Dialogue Politique sur le sujet du leadership des femmes dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent dans le Sahel. L’événement visait à mettre en lumière les problématiques liées à l’extrémisme violent et au terrorisme, auxquelles font face les femmes du Sahel dans leur vie quotidiennes, mais également à voir de quelle manière les femmes pouvaient être associées à l’élaboration des politiques sur l’extrémisme violent dans le Sahel.
Les discussions entre les invité/es ont donné lieu à l’élaboration de la Déclaration de Bamako sur le Genre et l’Extrémisme Violent qui a appelé à l’opérationnalisation d’une Plateforme Régionale des Femmes du Sahel. Les recommandations à l’endroit des Etats du G5 Sahel demandaient également la prise en compte systématique du genre dans les stratégies nationales et régionales de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent ainsi que la création de cadres de concertation entre les organisations de femmes et les organisations religieuses.
Si la déclaration de Bamako était appliquée, un réel changement pour les femmes et pour toutes les populations du Sahel pourrait survenir. En effet, dans le Sahel, les opinions données par les femmes sont très peu souvent prises en compte, alors qu’elles sont les mieux placées pour lutter contre la radicalisation de par le rôle qu’elles jouent dans leurs familles et dans les communautés.
Je suis très reconnaissante à ONU Femmes de m’avoir donné l’opportunité d’organiser et de participer à ce dialogue politique, et suis très fière d’avoir pu apporter une petite contribution à la lutte pour le leadership et les droits des femmes dans le Sahel.