Le 6 février est la journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF). Selon lOrganisation mondiale de la Santé, entre 120 et 140 millions de femmes ont été victimes de cette pratique nuisible et dangereuse et 3 millions de filles continuent à y être exposées chaque année
Le 6 février est la journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF). Selon lOrganisation mondiale de la Santé, entre 120 et 140 millions de femmes ont été victimes de cette pratique nuisible et dangereuse et 3 millions de filles continuent à y être exposées chaque année.
Bien que de nombreux pays aient radicalement interdit cette pratique, lablation des organes génitaux persiste dans certains endroits où elle représente un rituel ancien lié à des facteurs culturels, religieux et sociaux en vigueur au sein des familles et des communautés. Il est reconnu dans le monde entier que la MGF constitue une violation des droits humains des filles et des femmes.
Agnieszka Napierale est une ancienne Volontaire des Nations Unies qui occupa le poste de conseiller électoral pour lOpération des Nations Unies en Côte dIvoire. Quand elle arriva à Bouake, après avoir travaillé toute sa vie pour des organisations des droits de lhomme (principalement Amnesty International), elle rejoignit une ONG locale, le Centre ivoirien pour le Droit de la Femme et de lEnfant (CIDEF), où elle vint en aide aux victimes de la violence et aux femmes et enfants vivant avec le sida. Outre son travail de développement du centre et de ses activités, Agnieska passa également huit mois à réaliser un projet photo, portraits et témoignages, sur la mutilation génitale féminine.
La principale raison dêtre de ce reportage est de mieux faire connaitre le phénomène persistant de la MGF et dinciter le grand public et les responsables politiques à laction. »
Lannée dernière, deux des plus prestigieux concours polonais de photojournalisme professionnel (BZWBK Concours de la photo de presse et Grand Press Photo) ont récompensé une photo tirée de ce reportage. Les expositions itinérantes et les publications qui les accompagnent ont rappelé ou appris à des centaines de milliers de personnes ce que signifie la pratique des MGF. Agnieska reçut les félicitations personnelles du Représentant spécial du Secrétaire général pour lONUCI.
En décembre 2012, lAssemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution interdisant la mutilation génitale féminine. « Jespère que les gouvernements des pays où la MGF se pratique encore vont élaborer et renforcer leurs politiques et mettre en uvre les recommandations adoptées. Il ne fait aucun doute que lONUCI a également un rôle à jouer en Côte dIvoire où au moins 30% des femmes sont mutilées. Il est temps de mettre fin à cette pratique. »
Agnieska poursuit ses efforts pour soutenir les activités du CIDEF et pour contribuer à la lutte contre la MGF. Il y a quelques jours, son reportage était finaliste au concours organisé par PhotoPhilanthropy, et en février ce même reportage servira de support à la campagne « STOP FGM NOW ! », un effort international concerté lancé en 2010 par Waris Dirie (ancienne Ambassadrice spéciale pour lélimination de la pratique des mutilations génitales féminines) et regroupant des associations, des entreprises et des personnes privées. Le reportage photo dAgnieszka Napierala est publié dans le numéro de décembre 2012 de DocPhotoMagazine (http://www.docphotomagazine.com) Pour plus dinformation sur la campagne « STOP FGM NOW ! » :
http://stop-fgm-now.com
http://www.facebook.com/stopfgmnow
Agnieszka Napierale est une ancienne Volontaire des Nations Unies qui occupa le poste de conseiller électoral pour lOpération des Nations Unies en Côte dIvoire. Quand elle arriva à Bouake, après avoir travaillé toute sa vie pour des organisations des droits de lhomme (principalement Amnesty International), elle rejoignit une ONG locale, le Centre ivoirien pour le Droit de la Femme et de lEnfant (CIDEF), où elle vint en aide aux victimes de la violence et aux femmes et enfants vivant avec le sida. Outre son travail de développement du centre et de ses activités, Agnieska passa également huit mois à réaliser un projet photo, portraits et témoignages, sur la mutilation génitale féminine.
La principale raison dêtre de ce reportage est de mieux faire connaitre le phénomène persistant de la MGF et dinciter le grand public et les responsables politiques à laction. »
Lannée dernière, deux des plus prestigieux concours polonais de photojournalisme professionnel (BZWBK Concours de la photo de presse et Grand Press Photo) ont récompensé une photo tirée de ce reportage. Les expositions itinérantes et les publications qui les accompagnent ont rappelé ou appris à des centaines de milliers de personnes ce que signifie la pratique des MGF. Agnieska reçut les félicitations personnelles du Représentant spécial du Secrétaire général pour lONUCI.
En décembre 2012, lAssemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution interdisant la mutilation génitale féminine. « Jespère que les gouvernements des pays où la MGF se pratique encore vont élaborer et renforcer leurs politiques et mettre en uvre les recommandations adoptées. Il ne fait aucun doute que lONUCI a également un rôle à jouer en Côte dIvoire où au moins 30% des femmes sont mutilées. Il est temps de mettre fin à cette pratique. »
Agnieska poursuit ses efforts pour soutenir les activités du CIDEF et pour contribuer à la lutte contre la MGF. Il y a quelques jours, son reportage était finaliste au concours organisé par PhotoPhilanthropy, et en février ce même reportage servira de support à la campagne « STOP FGM NOW ! », un effort international concerté lancé en 2010 par Waris Dirie (ancienne Ambassadrice spéciale pour lélimination de la pratique des mutilations génitales féminines) et regroupant des associations, des entreprises et des personnes privées. Le reportage photo dAgnieszka Napierala est publié dans le numéro de décembre 2012 de DocPhotoMagazine (http://www.docphotomagazine.com) Pour plus dinformation sur la campagne « STOP FGM NOW ! » :
http://stop-fgm-now.com
http://www.facebook.com/stopfgmnow