Olivier Adam, Coordinador Ejecutivo del programa VNU, saluda a Irina Bokova, Directora General de la UNESCO, tras la firma de un nuevo Memorando de Entendimiento en París.
M. Olivier Adam, le Coordinateur Exécutif du programme VNU, serre la main d’Irina Bokova, la Directrice Générale de l’UNESCO, après la signature du nouveau Mémorandum d’Entente à Paris. (UNESCO/Christelle Alix)

Le programme VNU et l’UNESCO réaffirment leur collaboration avec un Mémorandum d’Entente

Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) ont réaffirmé leur engagement dans la collaboration durable qui les unit, à travers la signature d’un Mémorandum d’Entente, aujourd’hui à Paris. Par cette étape décisive, les deux organisations souhaitent renforcer leur actuelle collaboration et augmenter le nombre de Volontaires de l’ONU déployés.

« Les Volontaires de l’ONU sont des professionnels hautement spécialisés qui agissent à la source pour permettre aux communautés de bénéficier d’un enseignement et d’une éducation afin de surmonter les défis liés au développement, notamment celui de la pauvreté extrême. » affirme le coordinateur exécutif du programme VNU, Olivier Adam. « L’idée de ne laisser personne derrière est au cœur de ce qui fait le caractère unique des Volontaires de l’ONU, et nous avons hâte de renforcer nos liens avec l’UNESCO. »

Irina Bokova, la Directrice Générale de l’UNESCO, a souligné : « Nous croyons en la capacité de la jeunesse à incarner le changement dans la poursuite des Objectifs de Développement Durable à l’Horizon 2030 et de l’Accord de Paris sur le climat. Nous croyons en le pouvoir du dialogue pour donner naissance à de nouvelles formes de citoyenneté mondiale. Nous croyons en l’importance du volontariat pour renforcer la fondation de la paix et du développement durable. » Elle a ajouté « Le volontariat, c’est bien plus que d’agir pour une bonne cause. […] il s’agit de tisser des liens de confiance pour consolider l’idée d’un destin commun.

Le programme VNU collabore avec l’UNESCO depuis 1971. EN 1984, les deux organisations ont signé un accord formel de principes et de modalités de coopération. Quelques 69 volontaires de l’ONU, dont 71% de femmes, ont agi pour l’UNESCO dans 30 pays différents sur les dix dernières années.
En 2016, 13 volontaires de l’ONU ont agi pour l’UNESCO dans 10 pays différents. Par la nature-même du caractère inclusif du volontariat, les volontaires ONU favorisent l’avancée vers les objectifs stratégiques de l’UNESCO.

Irene Bronzini est une de ces jeunes volontaires de l’ONU. Originaire de l’Italie, Irene a été affectée au Département de Sciences Sociales de l’UNESCO au Mali en 2015, et elle est financée en intégralité par la Belgique. Irene est très enthousiaste à l’idée d’agir aux côtés de l’UNESCO pour promouvoir la paix à travers l’éducation des citoyens. Elle raconte que « travailler au cœur de l’UNESCO a enrichi mes connaissances sur la paix et la culture. Cela m’a permis de réfléchir plus en profondeur aux différents moyens d’éviter les conflits. » 
Irene travaille au contact de jeunes maliens pour les aider à développer des compétences de pacificateurs et de promoteurs de la tolérance, du dialogue interculturel et de la non-violence, en mettant à profit son fort engagement personnel et professionnel. « Cet engagement, qui est un état d’esprit nourrit par l’idée que le volontariat nous rapproche des autres, repositionne le travail au niveau humain afin d’aboutir à des changements durables. » 

Le volontariat est un moyen de s’impliquer à la source auprès des communautés pour stimuler une avancée vers les Objectifs de Développement Durable.

Solomon Bekele, un volontaire de l’ONU à Juba spécialisé dans l’alphabétisation et l’enseignement en zone rurale, est un élément incontournable de la réponse faite par l’UNESCO aux défis d’éducation dans le Soudan du Sud. Solomon agit comme responsable-terrain du projet de Renforcement des connaissances et Education pour la Résilience des moyens de subsistances ruraux, mis en place par l’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), et le gouvernement.  Solomon se consacre au soutien de la composante éducative du projet de l’UNESCO, en intégrant des programmes d’alphabétisation dans les exploitations bovines des communautés rurales de l’état des Lacs. Il gère les animateurs de la communauté et du comté qui enseignent aux communautés des exploitations bovines. Le résultat est sans équivoque : grâce à ce projet, 1.064 enfants, adolescents et adultes des communautés rurales de cinq comtés suivent les programmes de formation en alphabétisation, en arithmétique et en compétences fondamentales.

« En tant que volontaire, j’ai acquis de l’expérience et une compréhension des différents modes de vie des habitants des communautés rurales. Je suis heureux de les aider à accroître leur potentiel et à renforcer leur ténacité.
Simon Kuany (Soudan du Sud) est un volontaire ONU à l’Institut d’Education à la Paix et au Développement Durable Mahatma Gandhi (MGIEP), à New Delhi en Inde. Au cours de sa mission, Simon a porté son attention sur l’autonomisation de la jeune génération et la stimulation de leurs capacités de réflexion autonome en leur demandant de résoudre des problèmes mondiaux réels et complexes.

Il raconte : « En tant qu’originaire du Soudan du Sud et ancien réfugié, j’ai connu la violence et vécu aux premières loges le conflit, la guerre, et les problèmes de développement tels que la pauvreté et la mauvaise qualité d’éducation. En tant que volontaire de l’ONU, j’apporte un point de vue qui vient du terrain, ce qui fait toujours défaut aux élaborations et aux décisions politiques dans les activités de l’UNESCO, et tout particulièrement dans celles du MGIEP qui visent à transformer l’éducation de l’humanité. J’ai reçu une éducation médiocre et désormais je veux changer tout ça, j’ai grandi dans le conflit et désormais je veux contribuer à la paix.

Hormis leur engagement essentiel, les volontaires de l’ONU ont aussi fait preuve de qualifications, de compétences et de profils adaptés nécessaires pour contribuer à la construction de la paix, à l’éradication de la pauvreté, à la promotion du développement durable et au dialogue interculturel grâce à l’éducation, aux sciences, à la culture, à la communication et à l’information.


Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) contribue à la paix et au développement grâce au volontariat à l’échelle mondiale. Nous travaillons avec nos partenaires pour incorporer des volontaires ONU qualifiés, fortement motivés et disposant d’un bon soutien en amont, qui puissent agir dans la programmation du développement, et dans la promotion de l’importance et de la reconnaissance mondiale du volontariat.

Le programme VNU agit dans près de 130 pays chaque année. Par sa présence sur le terrain dans 80 pays, il est représenté dans le monde entier. Le programme VNU est géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a été créée en 1945 pour promouvoir, dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication, une solidarité et un dialogue entre les nations fondés sur le respect de valeurs globalement partagées. Les échanges et la coopération au sein de 195 Etats-Membres de l’ONU dans ces domaines ont pour objectif la promotion de la paix et la contribution au développement durable.

Paris, France