Il existe dans la province dAceh une longue tradition de coutumes socio-culturelles qui encouragent le volontariat et qui se manifestent à travers les traditions du meuseuraya (coopération mutuelle entre quelques personnes) et du gotong royong (aide réciproque qui se reconnaît généralement par la plantation et la récolte de riz).
Il existe dans la province dAceh une longue tradition de coutumes socio-culturelles qui encouragent le volontariat et qui se manifestent à travers les traditions du meuseuraya (coopération mutuelle entre quelques personnes) et du gotong royong (aide réciproque qui se reconnaît généralement par la plantation et la récolte de riz).
Une nouvelle enquête vient dêtre publiée « Les Contributions du volontariat à la prévention de la Violence sexiste dans la province dAceh » (Partners for Prevention, 2011) qui retrace lhistoire du volontariat à Aceh, de ses coutumes culturelles et religieuses, par-delà les périodes post-conflictuelles et post-tsunami, aux nouveaux comportements et styles de vie actuels dune génération plus jeune qui résultent dune plus grande mobilité ainsi que dune familiarité et dun accès accrus aux technologies de linformation et des communications.
Cette enquête fut menée par Partners for Prevention (P4P), un programme régional mixte pour la prévention de la violence sexiste en Asie-Pacifique mis en uvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), lEntité des Nations Unies pour légalité des sexes et lautonomisation des femmes (ONU- Femmes) et les Volontaires des Nations Unies (VNU).
Létude sappuie sur les observations et les interviews faits sur le terrain par Marwan Idris, un volontaire national des Nations Unies déployé par P4P auprès de lONU-Femmes et de la Fondation Pulih à Aceh, et examine le rôle du volontariat dans les organisations qui sefforcent déradiquer la violence sexiste.
« Létude est tout particulièrement destinée aux organisations qui emploient des volontaires dans leur lutte contre la violence sexiste à Aceh », déclare Raymond Brandes (Pays-Bas), un Spécialiste de programme VNU pour P4P, qui a rédigé létude en collaboration avec Marwan. « Mais cest toute lIndonésie, et notamment le réseau dorganisations Laki-Laki Baru (New Men Alliance) par exemple, qui pourront la partager et en bénéficier.
Létude tire un certain nombre de conclusions sur le volontariat et sur la participation à la lutte pour léquité des sexes et les droits des femmes à Aceh.
« Les activistes qui cherchent à obtenir léquité des sexes ont montré quils étaient prêts à travailler de façon bénévole », déclare Marwan. « Ils acceptent des réductions de salaire pour maintenir le fonctionnement et les activités de leur organisation. Ils acceptent des indemnités journalières réduites et remboursent à leur organisation les rétributions reçues par les membres du personnel employés comme experts ailleurs. »
Le départ des agences de développement après la période de reconstruction post-tsunami a posé des problèmes financiers aux organisations de défense des droits de la femme. Elles ont néanmoins réagi stratégiquement en se livrant à des collectes de fonds, en renforçant leurs réseaux et coopération, en améliorant lefficacité de leurs programmes, en préconisant une plus grande aide gouvernementale, et en encourageant le volontariat pour assurer la survie des organisations.
Mais il existe des contraintes qui entravent la prise de conscience de la violence sexiste et limitent la capacité des gens à se porter volontaires pour des causes qui défendent léquité des sexes. Vu le manque de participation du gouvernement en matière de problématique hommes-femmes, il est difficile de sensibiliser le public ou dencourager les membres de la communauté à participer à ces efforts.
« Labsence dengagement du gouvernement entraîne les gens à considérer les questions dinégalité des sexes et de la violence à légard des femmes comme triviales et ne méritant pas lattention du public », ajoute Marwan.
Comme cest le cas ailleurs, le caractère patriarcal des valeurs présentes dans la société est cité comme source première de linégalité des sexes et de la violence à légard des femmes. Ces préjugés patriarcaux limitent aussi létendue de la participation bénévole de la population à la lutte pour léquité des sexes et léradication de la violence sexiste à Aceh.
Létude a conclu que, pour surmonter ce problème, les activistes devaient être conscients des ramifications socio-culturelles du patriarcat et encourager le volontariat comme moyen viable à long terme de lutter pour léquité des sexes. Il est essentiel que les hommes participent aux programmes de promotion de légalité des sexes et soutiennent leffort de transformation en faveur de léquité des sexes.
Létude a également révélé quun professionnel nest pas moins susceptible de se porter volontaire ou de soutenir les principes du volontariat. Pour les travailleurs rémunérés responsables de la mise en uvre des programmes, il est important de se sentir investis du but à atteindre. Inversement, les volontaires se doivent eux aussi de faire preuve dun grand professionnalisme bien quils ne soient pas rémunérés.
Sur la base de ces conclusions, létude conseille aux activistes de la région de poursuivre lamélioration des réseaux et de la coordination organisationnels dans le but de surmonter les contraintes financières et daugmenter leur efficacité grâce à la mise en place defforts collectifs.
Elle préconise également que les groupes locaux développent la capacité de travailler avec le gouvernement pour le sensibiliser davantage aux questions liées à la problématique hommes-femmes, pour revitaliser la culture du volontariat et du gotong royong (aide réciproque), et pour continuer à encourager la participation des hommes à la prévention de la violence sexiste et à la concrétisation de légalité des sexes.
« Les Contributions du Volontariat à la Prévention de la Violence Sexiste dans la Province dAceh » est maintenant disponible en anglais et en indonésien auprès de Partners for Prevention.
Une nouvelle enquête vient dêtre publiée « Les Contributions du volontariat à la prévention de la Violence sexiste dans la province dAceh » (Partners for Prevention, 2011) qui retrace lhistoire du volontariat à Aceh, de ses coutumes culturelles et religieuses, par-delà les périodes post-conflictuelles et post-tsunami, aux nouveaux comportements et styles de vie actuels dune génération plus jeune qui résultent dune plus grande mobilité ainsi que dune familiarité et dun accès accrus aux technologies de linformation et des communications.
Cette enquête fut menée par Partners for Prevention (P4P), un programme régional mixte pour la prévention de la violence sexiste en Asie-Pacifique mis en uvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), lEntité des Nations Unies pour légalité des sexes et lautonomisation des femmes (ONU- Femmes) et les Volontaires des Nations Unies (VNU).
Létude sappuie sur les observations et les interviews faits sur le terrain par Marwan Idris, un volontaire national des Nations Unies déployé par P4P auprès de lONU-Femmes et de la Fondation Pulih à Aceh, et examine le rôle du volontariat dans les organisations qui sefforcent déradiquer la violence sexiste.
« Létude est tout particulièrement destinée aux organisations qui emploient des volontaires dans leur lutte contre la violence sexiste à Aceh », déclare Raymond Brandes (Pays-Bas), un Spécialiste de programme VNU pour P4P, qui a rédigé létude en collaboration avec Marwan. « Mais cest toute lIndonésie, et notamment le réseau dorganisations Laki-Laki Baru (New Men Alliance) par exemple, qui pourront la partager et en bénéficier.
Létude tire un certain nombre de conclusions sur le volontariat et sur la participation à la lutte pour léquité des sexes et les droits des femmes à Aceh.
« Les activistes qui cherchent à obtenir léquité des sexes ont montré quils étaient prêts à travailler de façon bénévole », déclare Marwan. « Ils acceptent des réductions de salaire pour maintenir le fonctionnement et les activités de leur organisation. Ils acceptent des indemnités journalières réduites et remboursent à leur organisation les rétributions reçues par les membres du personnel employés comme experts ailleurs. »
Le départ des agences de développement après la période de reconstruction post-tsunami a posé des problèmes financiers aux organisations de défense des droits de la femme. Elles ont néanmoins réagi stratégiquement en se livrant à des collectes de fonds, en renforçant leurs réseaux et coopération, en améliorant lefficacité de leurs programmes, en préconisant une plus grande aide gouvernementale, et en encourageant le volontariat pour assurer la survie des organisations.
Mais il existe des contraintes qui entravent la prise de conscience de la violence sexiste et limitent la capacité des gens à se porter volontaires pour des causes qui défendent léquité des sexes. Vu le manque de participation du gouvernement en matière de problématique hommes-femmes, il est difficile de sensibiliser le public ou dencourager les membres de la communauté à participer à ces efforts.
« Labsence dengagement du gouvernement entraîne les gens à considérer les questions dinégalité des sexes et de la violence à légard des femmes comme triviales et ne méritant pas lattention du public », ajoute Marwan.
Comme cest le cas ailleurs, le caractère patriarcal des valeurs présentes dans la société est cité comme source première de linégalité des sexes et de la violence à légard des femmes. Ces préjugés patriarcaux limitent aussi létendue de la participation bénévole de la population à la lutte pour léquité des sexes et léradication de la violence sexiste à Aceh.
Létude a conclu que, pour surmonter ce problème, les activistes devaient être conscients des ramifications socio-culturelles du patriarcat et encourager le volontariat comme moyen viable à long terme de lutter pour léquité des sexes. Il est essentiel que les hommes participent aux programmes de promotion de légalité des sexes et soutiennent leffort de transformation en faveur de léquité des sexes.
Létude a également révélé quun professionnel nest pas moins susceptible de se porter volontaire ou de soutenir les principes du volontariat. Pour les travailleurs rémunérés responsables de la mise en uvre des programmes, il est important de se sentir investis du but à atteindre. Inversement, les volontaires se doivent eux aussi de faire preuve dun grand professionnalisme bien quils ne soient pas rémunérés.
Sur la base de ces conclusions, létude conseille aux activistes de la région de poursuivre lamélioration des réseaux et de la coordination organisationnels dans le but de surmonter les contraintes financières et daugmenter leur efficacité grâce à la mise en place defforts collectifs.
Elle préconise également que les groupes locaux développent la capacité de travailler avec le gouvernement pour le sensibiliser davantage aux questions liées à la problématique hommes-femmes, pour revitaliser la culture du volontariat et du gotong royong (aide réciproque), et pour continuer à encourager la participation des hommes à la prévention de la violence sexiste et à la concrétisation de légalité des sexes.
« Les Contributions du Volontariat à la Prévention de la Violence Sexiste dans la Province dAceh » est maintenant disponible en anglais et en indonésien auprès de Partners for Prevention.