L’énergie solaire au service du développement

Alors qu’environ 1,4 milliards d’individus n’ont pas accès à l’électricité et dans le contexte actuel du changement climatique, il est nécessaire de garantir l’accès et assurer la fiabilité des systèmes d’approvisionnement énergétique sans impact sur l’environnement.
Catherine Collin, ingénieur du vivant et Volontaire des Nations Unies auprès de l'UNESCO donne un aperçu des activités de renforcement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables au Mali.

Alors qu’environ 1,4 milliards d’individus n’ont pas accès à l’électricité et dans le contexte actuel du changement climatique, il est nécessaire de garantir l’accès et assurer la fiabilité des systèmes d’approvisionnement énergétique sans impact sur l’environnement. Catherine Collin, ingénieur du vivant et Volontaire des Nations Unies auprès de l'UNESCO donne un aperçu des activités de renforcement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables au Mali. Pour satisfaire la demande énergétique sans cesse croissante, le recours aux énergies renouvelables présente des avantages considérables: contribution au développement économique et social, fourniture plus stable en énergie, atténuation du changement climatique et réduction des impacts négatifs sur la santé et sur l’environnement. Afin d’appuyer les pays africains à lever les contraintes limitant l’expansion de la valorisation des énergies renouvelables au service du développement durable et de l’élimination de la pauvreté et, en particulier, à travers le renforcement des capacités des ressources humaines, le Bureau multi-pays de l’UNESCO à Bamako s’est engagé à organiser, en collaboration avec ses partenaires, des formations annuelles sur l’électrification solaire dans les zones rurales et isolées. Ainsi, les Première et Deuxième Ecoles Régionales d’Energie Solaire pour les Pays Francophones d’Afrique ont été organisées en 2009 et 2010. Au total, 44 participants en provenance du Mali, du Niger, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Guinée-Bissau et du Togo ont été formés sur la théorie sur l’énergie solaire et la conversion solaire photovoltaïque. La troisième édition de l’Ecole d’Energie Solaire pour les Pays Francophones d’Afrique a été organisée par le Bureau Multi-pays de l’UNESCO à Bamako du 28 novembre au 7 décembre 2011. Considérant les recommandations émises lors des deux premières éditions, la durée de la formation est allongée afin de mettre l’accent sur les aspects pratiques, notamment la réalisation d’exercices de dimensionnement de systèmes photovoltaïques et la visite d’installations de grande envergure. Bien que le potentiel technique pour l’énergie solaire soit le plus grand parmi toutes les sources d’énergies renouvelables, les notions relatives à l’énergie éolienne et à la bioénergie seront également présentées lors de cette édition 2011 et 3 modules de formation sur l’efficacité énergétique sont prévus. L’Ecole visera également à aider les Etats au déploiement global des énergies renouvelables en abordant les aspects relatifs au coût et au montage de projets ainsi qu’à la recherche de financement.