La représentation de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a été établie dans la République de Gambie en 1979. Depuis lors, la FAO a mis en œuvre plus de 120 projets, facilitant la formulation de politiques et l’élaboration de programmes et de projets visant à améliorer la production, la productivité, la qualité des aliments et les capacités techniques et institutionnelles nationales. Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), grâce au déploiement de volontaires hautement qualifiés comme Esi Mawuena Christon-Quao (Ghana) et Gopi Chandra Kharel (Bhoutan), apporte une contribution significative au mandat de la FAO dans le pays.
Lorsqu’Esi a pris ses fonctions de spécialiste du Suivi et de l’évaluation des Volontaires des Nations Unies, elle a immédiatement identifié les goulets d’étranglement de la mise en œuvre comme le principal problème des projets de la FAO dans le pays. Avant son arrivée, les projets nécessitaient, en moyenne, jusqu’à deux ou trois prolongations sans coût supplémentaires pour mener à bien les réalisations attendues. Cela dépassait le calendrier du projet, qui pouvait prendre jusqu’à deux ans.
Grâce au soutien d’Esi en matière de suivi et d’évaluation, l’organisation a pu combler de manière significative les lacunes de la mise en œuvre, en identifiant les goulets d’étranglement et en les signalant à la direction du projet en vue d’une action rapide. Esi a soutenu directement 21 projets portant sur la foresterie, la pêche, l’élevage, l’agriculture et les ressources naturelles, la nutrition et les moyens de subsistance, dans le cadre du mandat mondial de la FAO.
Esi est surtout fière de sa contribution à un projet communautaire d’élevage de volailles. Entre janvier et août 2022, la FAO a fourni environ 30 000 oiseaux à 30 communautés dans six districts. Lors d’une visite de suivi, Esi a observé que les bénéficiaires travaillaient en vase clos, sans partage d’informations et avec des possibilités limitées de partager leurs connaissances et leurs expériences ou de demander de l’aide. Elle a également constaté que certaines communautés avaient des idées créatives pour gérer leur stock de volailles, mais ne bénéficiaient que d’un soutien limité. Elle a donc recommandé la création d’un groupe WhatsApp pour les bénéficiaires du soutien de la FAO concernant l’élevage de volaille. Ce groupe WhatsApp compte désormais 70 membres, et les bénéficiaires disposent d’une plateforme d’entraide où ils partagent régulièrement des informations.
Je suis fière de faire partie des acteurs de premier plan du développement agricole dans le monde. J’ai pu constater de visu les changements que le soutien de la FAO apporte à la vie des personnes et des communautés, et je suis fière de pouvoir dire que j’ai joué un rôle dans ces changements. --Esi Mawuena Christon-Quao, Volontaire des Nations Unies, spécialiste du suivi et de l’évaluation à la FAO
Sur le plan professionnel, l’engagement de la jeune Ghanéenne en tant que VNU a « élargi son expérience et l’a aidée à acquérir des compétences précieuses en matière d’investissement et de développement dans le secteur agricole », dit-elle. Cela lui permet également de collaborer avec d’autres agences des Nations Unies telles que le Bureau du coordonnateur résident, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le Fonds pour la consolidation de la paix (FCP), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Centre du commerce international (ITC) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).
Gopi est un volontaire des Nations Unies spécialiste en communication au bureau de la FAO à Banjul. Il a contribué à améliorer la visibilité des réalisations et des succès des programmes et des projets. Pour lui, la documentation et l’engagement numérique avec le public cible de la FAO sont d’une grande importance dans le travail de développement, car les donateurs et les différents partenaires de mise en œuvre, le gouvernement et la population doivent être tenus informés de la contribution de la FAO à l’objectif de développement durable (ODD) 2, Faim zéro.
J’ai eu l’honneur de contribuer de manière significative à l’amélioration de notre message en exploitant différents canaux et méthodes de communication pour partager des messages clés et des exemples de réussite avec notre public. --Gopi Chandra Kharel, Volontaire des Nations Unies spécialiste de la communication à la FAO
Dans le cadre de son travail, Gopi a amélioré et créé des outils de communication. La FAO dispose d’une page Facebook active avec plus de 2 000 followers et d’un bulletin d’information trimestrielle qui partage régulièrement des exemples de réussite. Il a produit 10 bulletins d’information et 13 fiches d’information spécifiques à des projets afin d’accroître la visibilité du programme et a remanié le site Web pour faciliter la diffusion des informations. Enfin, il a également amélioré les partenariats avec les médias, permettant ainsi à la FAO d’obtenir trois à quatre couvertures médiatiques par mois. Grâce à son travail, les partenaires, le gouvernement et la population en général ont désormais un intérêt renouvelé pour la compréhension de la mission et pour les contributions de la FAO.
Depuis janvier 2022, le programme VNU a déployé 18 Volontaires des Nations Unies auprès de la FAO pour contribuer à l’élimination de la faim (ODD 2) en Afrique occidentale et centrale, en améliorant l’accès à la nourriture pour les communautés vulnérables.