La Coordonnatrice exécutive adjointe du programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), Mme Kyoko Yokosuka, et la Directrice régionale du programme VNU pour l’Amérique latine et les Caraïbes, Mme Lita Paparoni, ont visité le Mexique.

Aujourd’hui, le Yémen reste le pays frappé par la plus grande crise humanitaire au monde 24,1 millions de personnes, soit 80 % de la population, ayant besoin d’aide humanitaire et de protection. Le pays est toujours aux prises avec une crise politique, humanitaire et de développement prolongée. Saluant les contributions des VNU qui servent dans de tels contextes, M. Kurbanov a choisi d’être à leurs côtés lors de la JIV.

L’un des meilleurs exemples de collaboration pour le bien commun est une initiative de volontariat rendue possible par le Programme alimentaire mondial (PAM), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le programme des Volontaires des Nations unies (VNU) au Pérou.

Bonjour, Au nom du programme des Volontaires des Nations Unies, je suis très heureuse d’être ici à Mexico aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale des Volontaires. Permettez-moi de commencer par saluer nos Volontaires - aujourd’hui, tout tourne autour de vous et de l’incroyable travail que vous accomplissez ici au Mexique.

Je suis venu à vous aujourd’hui avec un esprit ouvert, un cœur ouvert et les mains ouvertes. Je suis venu avec un esprit ouvert, car c’est la première visite du chef du programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) au Yémen depuis 1982. Quarante ans, c’est long. Il y a beaucoup de choses à reconnecter, à absorber et à ajuster. La semaine dernière, mon père m’a appelé de Moscou et m’a demandé où j’allais. J’ai dit : « je vais au Yémen ».

Les gens se réunissent dans des raves  - mais cette fois-ci, pas seulement pour danser, mais aussi pour déblayer les débris et commencer à reconstruire - le tout en suivant le rythme d’un DJ. C’est l’histoire de jeunes militants et de mélomanes qui, chaque week-end depuis l’été 2022, au sein d’un groupe appelé « Repair Together » (Réparer ensemble), se rendent à Kiev pour nettoyer les maisons et les villages endommagés ou détruits. Des DJs accompagnent cet effort, en donnant un rythme au nettoyage.

Plus d’un milliard de personnes offrent leur temps, leurs compétences et leur expérience pour contribuer à l’amélioration de leur communauté. Qu’il s’agisse d’apporter un soutien pratique aux enfants et aux adultes vulnérables ou de dispenser des conseils sur des questions techniques et juridiques complexes, les volontaires sont présents à tous les niveaux de la société. Chacun d’entre eux apporte un ensemble de compétences spécifiques aux tâches qu’il entreprend.

Une grande partie du travail d’un volontaire consiste à s’approprier ses solutions - . C’est l’histoire de Hajara Maimuna Idi, une volontaire communautaire de l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria. Hajara vit dans un camp de personnes déplacées à l’intérieur du pays, où elle se porte volontaire pour persuader les autres résidents, y compris les plus âgés ou les plus vulnérables, que la meilleure chose à faire est de se faire vacciner.

Le volontariat ne consiste pas seulement à répondre à une crise immédiate. Il s’agit aussi de s’assurer que la population touchée est en bonne voie, qu’elle parvient à se débrouiller seule. C’est l’histoire des volontaires locaux de Melbourne, de Brisbane et de partout ailleurs en Australie, qui sont venus par wagons entiers pour aider les victimes des inondations et qui, six mois plus tard, sont toujours là, aidant dans la mesure de leurs possibilités.

Omar Basam Abu Hamad est un de ces volontaires. À 22 ans, Omar est ambulancier et enseignant qualifié. Il vit dans le camp de réfugiés d’Al-Fawwar, au sud d’Hébron en Cisjordanie, où il n’y a qu’un seul centre de santé pour répondre aux besoins de 9 500 personnes. Omar et d’autres volontaires dispensent des services de santé, notamment un soutien psychologique, aux personnes vivant dans les camps de réfugiés.