Judith Otieno, international UN Volunteer Gender Programme Analyst, speaks during the side event ‘Women, Peace and Volunteerism: Partnerships for Sustaining Peace’ held at the Permanent Mission of Germany to the UN.
Judith Otieno, analyste de programme sur la question du genre s’exprime lors de la session de questions/réponses de l’événement parallèle : « Les femmes, la paix et le volontariat : des partenariats pour une paix durable » qui s’est tenu à la mission permanente de l’Allemagne auprès des Nations Unies le 27 octobre 2016 (ONU Femmes/Ryan Brown, 2016)

Les Volontaires des Nations Unies à l’avant-garde de la construction de la paix sensible au genre

« Les femmes, la paix et le volontariat : des partenariats pour une paix durable », un événement parallèle organisé par le programme VNU, le  Bureau d'appui à la consolidation de la paix des Nations Unies (BACP) et ONU-Femmes à la mission permanente de l’Allemagne auprès des Nations Unies. L’évènement a permis de célébrer le partenariat entre ces trois organisations dans le cadre de l’Initiative de promotion de l’égalité des sexes du Fonds pour la consolidation de la paix et a mis en lumière le travail de consolidation de la paix sensible à la question des genres mené par des volontaires de l’ONU venus de différents pays et régions.

Les données confirment l’existence d’un lien très fort entre la prise en compte des problèmes de genre, la promotion de la paix, l’engagement civique et le volontariat. C’était le thème du débat, lors d’un événement parallèle organisé le 27 octobre 2016 par le programme de Volontaires des Nations Unies (VNU), le Bureau d’appui à la consolidation de la paix (BACP) et l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), à la mission permanente de l’Allemagne auprès des Nations-Unies à New York.

S.E. (monsieur) Heiko Thoms, représentant permanent adjoint de l’Allemagne auprès des Nations Unies a prononcé l’allocution d’ouverture et accueilli les participants. Il a souligné la longue histoire du volontariat en Allemagne et renouvelé l’assurance du soutien constant de l’Allemagne à la cause des femmes, de la paix et du volontariat. L’événement, qui s’est tenu en commémoration du 16e anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité (S/RES/1325), a célébré le partenariat entre le programme VNU, le BACP et ONU-Femmes dans le cadre de l’Initiative de promotion de l’égalité des sexes du fonds pour la consolidation de la paix, qui vise à accélérer les avancées vers la mise en œuvre du Plan d’action en sept points du Secrétaire général sur la consolidation de la paix sensible à la question de genre.

« Les Volontaires de l’ONU sont les interlocuteurs idéaux pour transmettre des messages constructifs sur les processus participatifs, bâtir la confiance et promouvoir le dialogue, la responsabilité civique, la solidarité et la compassion, parce que le principe sous-jacent de tous ces concepts liés à la paix est précisément l’engagement volontaire, que les volontaires de l’ONU incarnent et promeuvent », a déclaré Toily Kurbanov, coordonnateur exécutif adjoint du programme VNU, lors de ses observations préliminaires.

L’événement « Les femmes, la paix et le volontariat : partenariats pour une paix durable » était modéré par Henk-Jan Brinkman, chef du service de planification des politiques du BACP. Afin de mettre en avant le travail exécuté dans la consolidation de la paix sensible à la question des genres, les Volontaires de l’ONU ont présenté des études de cas tirés de différents pays et régions.

Yaindy Nuesi Bautista (Allemagne/République dominicaine, Volontaire de l’ONU internationale qui qui travaille comme spécialiste de la participation citoyenne avec ONU Femmes au Guatemala a parlé des efforts de ces trente dernières années pour faire de la violence sexuelle un crime entraînant des poursuites judiciaires dans ce pays. ONU Femmes et des ONG locales se sont associés pour lancer l’Initiative de promotion de l’égalité des sexes, pour changer la loi, transformer les normes sociales et garantir aux femmes un accès égal aux services.

Aichurek Kurmanbekova, Volontaire de l’ONU national, spécialiste des questions de genre au PNUD et Vilja Liikanen (Finlande), Volontaire ONU internationale, spécialiste du suivi et de l’évaluation, toutes deux en poste au Kirghizistan, ont parlé de la lutte contre les mariages par enlèvement dans ce pays, où 11 800 femmes sont violées tous les ans. Leur intervention concernait la nécessité de changer les mentalités comme condition préalable pour mettre fin à la violence contre les femmes.

Francesca De Antoni (Italie), conseillère de programme Volontaire ONU internationale et Baba Koumaré, assistant de programme Volontaire ONU national, qui travaillent tous deux pour ONU Femmes au Mali, ont discuté de leur travail dans ce pays et souligné le rôle important joué par les femmes dans la prévention et la résolution des conflits et dans l’effort pour parvenir à une paix et à une prospérité durable.

Angela Nnoko Mejane (Suède), experte des questions de genre et Silvia Olivotti (Italie), assistante du programme Femmes, paix et sécurité, toutes deux Volontaires ONU internationales travaillant au Sénégal pour ONU Femmes, ont décrit les progrès accomplis en Afrique centrale et de l’ouest pour intégrer les points de vue des femmes dans les processus de paix, grâce à des politiques élaborées par ONU Femmes et au soutien financier du Fonds pour la consolidation de la paix.

Judith Otieno (Kenya) a mis en lumière les conflits et luttes auxquels les femmes ont été confrontées depuis des dizaines d’années et elle a vigoureusement plaidé pour que la communauté internationale s’unisse afin de bâtir la paix en Somalie. Son travail en tant qu’analyste des programmes liés au genre Volontaire de l’ONU auprès du PNUD au Kenya porte sur la réconciliation et la reconstruction des communautés locales en Somalie.

La construction de la paix est souvent menée par des militants, des juristes, et des professionnels. Un grand nombre d’entre eux sont des volontaires — et ce sont très souvent des femmes. Jour après jour, les professeurs dans les écoles, les commerçants sur les marchés, les jeunes dans les clubs sportifs, les travailleurs sociaux dans les centres communautaires et les employés dans leurs bureaux construisent la paix.

Le programme VNU appuie cette majorité silencieuse de femmes et d’hommes, très souvent parce qu’ils travaillent et vivent au sein même de ces communautés. C’est ce qui a été souligné par Mme Pävi Kannisto, chef de la Section Paix et sécurité d’ONU Femmes dans son discours de clôture : « Les Volontaires de l’ONU se trouvent dans une position privilégiée pour être à même de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ».

olontaires de l’ONU sont les interlocuteurs idéaux pour transmettre des messages constructifs sur les processus participatifs, bâtir la confiance et promouvoir le dialogue, la responsabilité civique, la solidarité et la compassion, parce que le principe sous-jacent de tous ces concepts liés à la paix est précisément l’engagement volontaire, que les volontaires de l’ONU incarnent et promeuvent », a déclaré Toily Kurbanov, coordonnateur exécutif adjoint du programme VNU, lors de ses observations préliminaires.

L’événement « Les femmes, la paix et le volontariat : partenariats pour une paix durable » était modéré par Henk-Jan Brinkman, chef du service de planification des politiques du BACP. Afin de mettre en avant le travail exécuté dans la consolidation de la paix sensible à la question des genres, les Volontaires de l’ONU ont présenté des études de cas tirés de différents pays et régions.

Yaindy Nuesi Bautista (Allemagne/République dominicaine, Volontaire de l’ONU international qui qui travaille comme spécialiste de la participation citoyenne avec ONU Femmes au Guatemala a parlé des efforts de ces trente dernières années pour faire de la violence sexuelle un crime entraînant des poursuites judiciaires dans ce pays. ONU Femmes et des ONG locales se sont associés pour lancer l’Initiative de promotion de l’égalité des sexes, pour changer la loi, transformer les normes sociales et garantir aux femmes un accès égal aux services.

Aichurek Kurmanbekova, Volontaire de l’ONU national, spécialiste des questions de genre au PNUD et Vilja Liikanen (Finlande), Volontaire ONU internationale, spécialiste du suivi et de l’évaluation, toutes deux en poste au Kirghizistan, ont parlé de la lutte contre les mariages par enlèvement dans ce pays, où 11 800 femmes sont violées tous les ans. Leur intervention concernait la nécessité de changer les mentalités comme condition préalable pour mettre fin à la violence contre les femmes.

Francesca De Antoni (Italie), conseillère de programme Volontaire ONU internationale et Baba Koumaré, assistant de programme Volontaire ONU national, qui travaillent tous deux pour ONU Femmes au Mali, ont discuté de leur travail dans ce pays et souligné le rôle important joué par les femmes dans la prévention et la résolution des conflits et dans l’effort pour parvenir à une paix et à une prospérité durable.

Angela Nnoko Mejane (Suède), experte des questions de genre et Silvia Olivotti (Italie), assistante du programme Femmes, paix et sécurité, toutes deux Volontaires ONU internationales travaillant au Sénégal pour ONU Femmes, ont décrit les progrès accomplis en Afrique centrale et de l’ouest pour intégrer les points de vue des femmes dans les processus de paix, grâce à des politiques élaborées par ONU Femmes et au soutien financier du Fonds pour la consolidation de la paix.

Judith Otieno (Kenya) a mis en lumière les conflits et luttes auxquels les femmes ont été confrontées depuis des dizaines d’années et elle a vigoureusement plaidé pour que la communauté internationale s’unisse afin de bâtir la paix en Somalie. Son travail en tant qu’analyste des programmes liés au genre Volontaire de l’ONU auprès du PNUD au Kenya porte sur la réconciliation et la reconstruction des communautés locales en Somalie.

La construction de la paix est souvent menée par des militants, des juristes, et des professionnels. Un grand nombre d’entre eux sont des volontaires — et ce sont très souvent des femmes. Jour après jour, les professeurs dans les écoles, les commerçants sur les marchés, les jeunes dans les clubs sportifs, les travailleurs sociaux dans les centres communautaires et les employés dans leurs bureaux construisent la paix.

Le programme VNU appuie cette majorité silencieuse de femmes et d’hommes, très souvent parce qu’ils travaillent et vivent au sein même de ces communautés. C’est ce qui a été souligné par Mme Pävi Kannisto, chef de la Section Paix et sécurité d’ONU Femmes dans son discours de clôture : « Les Volontaires de l’ONU se trouvent dans une position privilégiée pour être à même de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ».

 

> Cet article a été traduit de l'anglais par la Volontaire en ligne de l'ONU Karine Laguerre

New York, Etats-Unis d'Amérique