Farah Ismail est une Volontaire ONU auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Son travail permet de garantir que les réfugiés reçoivent une aide humanitaire et des services humains de base.
Farah Ismail est une Volontaire ONU auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Son travail permet de garantir que les réfugiés reçoivent une aide humanitaire et des services humains de base.

Les Volontaires ONU mettent les gens au premier plan

Sur la ligne de front de la crise des réfugiés afghans au Pakistan, se trouve Farah Ismail, Volontaire ONU auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Le travail quotidien de Farah permet de garantir que les réfugiés reçoivent lʼaide humanitaire et les services humains de base dont ils ont besoin de toute urgence. En tant que Palestinienne, Farah sait bien ce que cʼest que dʼêtre un réfugié. Ses deux parents ont été contraints de quitter leur foyer et de dépendre de lʼaide humanitaire pour leur survie.

« Mon père et sa famille ont été déplacés de force de la Palestine vers la Jordanie en 1948, lors de la création de lʼÉtat dʼIsraël. Ma mère et ma famille maternelle ont fui la Palestine pour se réfugier en Jordanie pendant la guerre des six jours en 1967, ce qui mʼa incitée à poursuivre une carrière humanitaire au service des réfugiés en particulier », dit-elle.

« Mon père et sa famille ont été déplacés de force de la Palestine vers la Jordanie en 1948, lors de la création de lʼÉtat dʼIsraël. Ma mère et ma famille maternelle ont fui la Palestine pour se réfugier en Jordanie pendant la guerre des six jours en 1967, ce qui mʼa incitée à poursuivre une carrière humanitaire au service des réfugiés en particulier », dit-elle.

« Le volontariat mʼa donné lʼoccasion dʼutiliser mes compétences pour avoir un impact positif sur la vie des autres. Lʼun des aspects les plus gratifiants du volontariat est de travailler et dʼapprendre avec des réfugiés de nationalités, dʼethnies, de religions et de milieux différents », explique Farah.

Le programme VNU a été créé en 1971, en tant que partie du PNUD, et comme lʼun des premiers services communs aux Nations Unies. Lʼorganisation a beaucoup évolué au cours des 50 dernières années en termes de taille et de mandat. Et maintenant, à lʼaube du deuxième demi-siècle de son existence, le programme VNU a conçu un nouveau cadre stratégique pour les quatre prochaines années.

Lʼavenir du programme VNU est ambitieux et sʼappuie sur les résultats obtenus ces dernières années.  Il souligne également pourquoi les partenariats sont essentiels pour rendre le système des Nations Unies plus diversifié et inclusif.

Dans les années à venir, nous maintiendrons la parité entre les sexes au niveau mondial et nous nous efforcerons de combler le fossé entre les sexes aux niveaux régional et national. En outre, nous augmenterons la diversité des nationalités et des groupes dʼâge, et nous veillerons à ce que lʼinclusion des personnes handicapées augmente.

La pandémie, qui entre maintenant dans sa troisième année, met en évidence des inégalités massives dans le monde entier. À mesure que les pratiques commerciales changent et que de nouvelles solutions apparaissent, le volontariat est plus apprécié que jamais. De graves problèmes de développement nous ont montré que nous devons changer notre façon de vivre, de travailler et de coopérer. Lʼéventail des solutions doit inclure des choix et créer des opportunités pour que chacun puisse être impliqué. Le volontariat est un moyen dʼoffrir de la diversité, une pensée novatrice et des opportunités.

Farah souhaiterait que lʼon réfléchisse de manière plus innovante à la façon dont les réfugiés peuvent contribuer à leurs nouvelles sociétés sans être considérés comme une « crise ».

« Les compétences des réfugiés sont largement sous-utilisées. Les réfugiés apportent la productivité, enrichissent les cultures, stimulent lʼéconomie et apportent des compétences et des connaissances à toute société à laquelle ils sʼintègrent », dit-elle.

Pour relever ce défi, le programme VNU a fait en sorte que les réfugiés puissent se voir offrir une opportunité de volontariat et une voie vers un emploi professionnel, en particulier pour les missions qui requièrent des compétences spécifiques ou des connaissances au sein de la communauté de réfugiés locale.

Ces initiatives préparent et responsabilisent les réfugiés sur le plan économique, réduisent leur dépendance à lʼégard de lʼaide humanitaire et encouragent la participation des réfugiés. Cela profite en sus au HCR en lui apportant le point de vue des réfugiés locaux, et change la façon dont les réfugiés sont perçus. -- Farah Ismail, Volontaire ONU auprès du HCR

Le monde change plus vite que nous ne lʼaurions imaginé et dʼune manière que nous nʼaurions pas pu envisager. Aujourdʼhui plus que jamais, nous avons besoin dʼun sens de la responsabilité partagée et dʼune réponse véritablement mondiale par le biais du volontariat pour aider à relever certains défis de développement de notre époque. Le programme VNU est prêt à relever ce défi et compte sur tous ceux qui, au sein des Nations Unies et au-delà, nous rejoignent en tant que partenaires dans nos efforts.


Ce blog a été initialement publié par le PNUD.