Se connecter avec les gens en pleine guerre au Soudan du Sud

Le programme VNU soutient la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MUNISS) grâce au déploiement de Volontaires ONU internationaux et nationaux hautement expérimentés qui servent dans des sections de fond et de soutien de la mission, permettant ainsi de renforcer l’efficacité des opérations et d’exécuter les fonctions clés du mandat de la mission. Je suis constamment inspiré par la résilience que nos Volontaires des Nations Unies démontrent lorsqu'ils font face à des obstacles sur le terrain. Nos volontaires se mettent au premier plan et s'engagent avec les communautés locales - un élément essentiel pour renforcer la confiance et soutenir le retour de la paix au Soudan du Sud.

En tant que gestionnaire du programme VNU au Soudan du Sud, j'ai le privilège de soutenir et de suivre le travail que plus de 440 Volontaires des Nations Unies affectés dans à travers le pays. Leurs efforts et leurs contributions jouent un rôle essentiel dans l'exécution du mandat de la MUNISS, à savoir la protection des civils, la facilitation de l'assistance humanitaire, la déclaration des violations des droits de l'homme et l'appui à la mise en œuvre de l'accord de paix.

Consolidation de la paix et droits de l’homme pour les personnes déplacées à l’intérieur du Darfour, Soudan

L’opération hybride de l’Union Africaine et des Nations Unies au Darfour (MINUAD) se concentre sur la protection des civils – spécialement des groupes vulnérables comme les personnes déplacées dans le pays, empêchées de retourner dans leurs habitats traditionnels en raison du conflit. La MINUAD et les Volontaires ONU qui y sont affectés, participent aux changements en accordant de plus en plus d’importance aux activités de consolidation de la paix qui préservent ce qui a déjà été acquis. Il s’agit d’un mandat complexe qui s’adapte à l’évolution des circonstances dans l’espoir de réaliser une transition durable vers la paix au Darfour.

Les Volontaires de l’ONU travaillent dans les multiples opérations de la MINUAD qui couvrent la vaste région du Darfour (environ équivalente à la taille de la France). L’environnement est caractérisé par des conditions difficiles avec des températures extrêmement élevées, des tempêtes de sable impressionnantes et des mécanismes d’appui locaux limités ou non-existants.

Promouvoir la paix et la tolérance au Bangladesh grâce aux données normalisées

Je rêvais depuis longtemps de travailler pour une agence de l’ONU. J’offrais déjà mes services en ligne au sein du programme Volontaire des Nations Unies, en plus de participer à certaines activités organisées par VNU Bangladesh, quand je suis tombé sur un appel de candidatures publié sur la page Facebook du programme VNU. Œuvrer en tant que volontaire des Nations Unies semble manifestement être un atout. Enthousiaste et plein d’espoir, j’ai posé ma candidature. C’est à partir de ce moment que tout a changé pour moi.

C’est en consultant la page Facebook du programme VNU Bangladesh que j’ai remarqué que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Bangladesh était à la recherche d’un volontaire pour servir en tant qu’assistant de recherche afin de tenir des séances d’informations à l’intention des médias sur une base quotidienne, collecter et assurer la normalisation de données, et rédiger des notes d’information à l’intention du groupe de gouvernance démocratique.

Un an après Ebola : les Volontaires ONU toujours indispensables

L’une des images les plus fortes et les plus éprouvantes que le monde a découvert en 2015 est sans aucun doute venue de Sierra Leone, lorsque le virus Ebola s’est abattu sur ce petit pays d’Afrique de l’Ouest et y a fauché tant de vies. Cette catastrophe semblait d’autant plus injuste que le pays se relevait à peine d’une guerre civile longue et brutale. Il a pourtant fallu que les Sierra-Léonais surmontent cet obstacle à leur développement et, de nouveau, franchissent une cruelle épreuve. Tout le pays s’est alors mobilisé, et la population a une fois de plus montré sa détermination.

Au total, 16 200 personnes ont travaillé comme volontaires dans le cadre de la riposte au virus Ebola, mais parmi tous ces « travailleurs d’Ebola », ceux qui étaient vêtus d’une combinaison de protection les recouvrant des pieds à la têtes ont probablement acquis la plus grande notoriété.

Crise syrienne : le programme VNU aux côtés des communautés d’accueil libanaises

Depuis six ans, le Liban se trouve en première ligne face à l’un des pires drames humanitaires actuels, la crise syrienne. Le territoire libanais a accueilli plus d’un million de personnes ayant fui la Syrie. Afin de gérer les conséquences de cette situation de longue durée et d’atténuer les effets de la crise sur les populations les plus vulnérables, tant chez les groupes de personnes déplacées qu’au sein des communautés d’accueil, une intervention à grande échelle était nécessaire. Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) soutient le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dans la mise en œuvre de cette initiative, qui se poursuit aujourd’hui, en déployant des Volontaires ONU au Liban.

En 2013, le Programme de soutien aux communautés d’accueil du Liban (Lebanon Host Communities Support Programme, LHSP) a été lancé conjointement par le ministère des Affaires sociales du Liban et le PNUD, dans le cadre du Plan de gestion des répercussions de la crise syrienne au Liban (LCRP) mis en place par le pays. Le programme est destiné aux communautés les plus vulnérables accueillant des déplacés syriens. Il a pour objectif d’apaiser les tensions et de réduire les conflits entre les communautés d’accueil et les communautés de réfugiés.

La jeunesse malienne ouvre la voie vers la paix

Tout en accomplissant sa transition vers la paix et le développement, le Mali donne plus que jamais à ses jeunes les moyens de devenir des agents du changement. Étant donné que les moins de 25 ans représentent 60 % de la population malienne, les jeunes sont logiquement des acteurs essentiels de la gouvernance démocratique du pays. Dans ce contexte, le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) a trouvé un moyen sans équivalent de former les jeunes décideurs au sein de leur pays.

Au Mali, le chemin vers la paix et la réconciliation a été entravé par un ensemble de facteurs associant le coup d’État militaire de 2012, des frontières peu sûres et la prolifération d’armes de petit calibre importées illégalement ou volées dans des réserves d’armes non sécurisées. Cela n’a cependant pas empêché le peuple malien de défendre la démocratie, et le pays se trouve actuellement dans une période de transition vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et de la gouvernance démocratique.

Nigeria : de Jeunes Volontaires ONU apprennent aux communautés à réduire les effets des crises environnementales

La détermination des jeunes à traiter les problèmes environnementaux en Afrique est essentielle pour garantir que les générations futures continuent à défendre le principe de notre responsabilité commune à l’égard de la planète, que les communautés les plus vulnérables au changement climatique ne sont pas laissées pour compte et que la sensibilisation aux risques de catastrophes se poursuit.

Cinq jeunes font partie des 41 Volontaires des Nations Unies nationaux et internationaux affectés à des initiatives environnementales en Afrique par le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Impliquer les jeunes pour la paix et le développement dans l’est de l’Ukraine

Depuis le début du conflit à l’est de l’Ukraine en 2013, environ 1,7 million de personnes ont été officiellement enregistrées comme personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI). On estime que 3,8 millions d’individus ont besoin d’une assistance humanitaire et que 2,9 millions vivent dans des zones échappant au contrôle du gouvernement. Le déplacement à long terme pose de lourdes difficultés du fait du manque de possibilités offertes à ceux qui ont abandonné leur foyer – ce qui oblige certains à retourner dans des zones dangereuses afin de chercher du travail. En 2016, quatre Jeunes Volontaires des Nations Unies ont débuté leur mission à Kramatorsk, à l’est de l’Ukraine, participant à la surveillance des droits de l’homme dans la région. Ils contribuent à la sécurité de la communauté, en aidant à la réintégration de ceux qui souhaitent tout simplement rentrer chez eux, comme de ceux qui restent en dépit des combats.

Favoriser la participation et la justice sociale pour les communautés touchées par le conflit

Le programme VNU s'associe au FNUAP pour fournir un secours humanitaire

Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) travaille en étroite collaboration avec le programme des Volontaires des Nations Unis (VNU) pour veiller à ce que la santé génésique soit intégrée dans les réponses d'urgence. Au cours des dix dernières années, il y a eu près de cinq cents missions de Volontaires ONU avec le FNUAP à travers le monde.

Pendant les conflits, les catastrophes naturelles et autres situations d'urgence, les besoins en matière de santé sexuelle et reproductive sont facilement négligés, mais ces besoins sont souvent surprenants.

Le volontariat : un message de paix face au terrorisme

La volonté de faire le bien, d’aider les autres, de donner et d’apporter un soutien à ceux qui en ont besoin, toutes ces qualités sont inhérentes à la culture arabe. Le volontariat se manifeste à travers la région, lorsqu’on voit, par exemple, des villageois du Soudan se rassembler à la saison de la récolte pour travailler ensemble sans attendre aucun salaire ni compensation matérielle. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire pour impliquer la jeunesse arabe au niveau communautaire et lui fournir des opportunités de s’intégrer et de participer, grâce au volontariat.

Il existe différentes interprétations du concept de volontariat selon les régions et les cultures, et c’est également le cas dans les pays arabes. Lorsqu’un citoyen aisé répond à une catastrophe naturelle en offrant une contribution financière ou en faisant don de couvertures et de nourriture pour les victimes de cette catastrophe, cela est souvent perçu comme une action volontaire, et donc, comme du volontariat. La charité est un élément essentiel de l’assistance humanitaire, mais ce n’est pas du volontariat.