Renforcer les sociétés démocratiques à l’aide d’élections transparentes et pacifiques

En moyenne, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) fournit une assistance électorale à environ 60 pays par an, en adoptant une stratégie de partenariat et en travaillant en étroite collaboration avec la Division de l’assistance électorale des Nations Unies au sein du Département des affaires politiques, et avec d’autres partenaires au niveau international, régional et national. Cette stratégie entraîne généralement la mobilisation de Volontaires des Nations Unies et de nombreux Volontaires locaux, qui soutiennent les communautés et les institutions gouvernementales tout au long du processus.

Les élections démocratiques fournissent aux hommes et aux femmes une occasion unique d’influencer les structures de gouvernance et de choisir librement les personnes qui dirigeront le pays en leur nom. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) œuvre en faveur d’élections crédibles et inclusives en encourageant les pays à créer des commissions électorales indépendantes et à prévenir la violence et les conflits liés aux élections.

Les Volontaires des Nations Unies contribuent au déroulement d’élections apaisées au Kenya

Cette année, 16 Volontaires de l'ONU ont été déployés au Kenya afin de prévenir les violences liées aux élections. Par la promotion de la paix durant les élections générales d'aout dernier, ils ont pu contribuer à renforcer les capacités à l'échelle nationale de prévention des conflits.

Dans son bureau au siège du district de Kisumu, le volontaire des Nations Unies Castro Baraza finalise les rapports sur ses activités pré-électorales de réconciliation. Les résultats des élections présidentielles ont été annoncées trois semaines auparavant ; Kisumu demeure paisible, les affaires vont bon train et la nouvelle administration du district est déjà en place. Mais Castro travaille toujours avec acharnement pour garantir le maintien des dividendes de la paix et la concrétisation du programme de développement dans la région.

Spirales de paix en Haïti

Écouter comment les gens d'Haïti comprennent les Objectifs de développement durable et leur détermination à améliorer ce monde pour les générations futures a été pour moi une occasion d'apprendre et une motivation pour continuer à partager, à débattre et à apprendre avec la population haïtienne.

En tant que volontaire de l'ONU avec le Bureau du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire (DSRSG / RC / HC) à la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), j'ai eu la chance de combiner le travail sur la coordination, la communication conjointe et la planification dans le bureau avec le renforcement des capacités sur le terrain

Feu vert chez les volontaires, parés au décollage

J’ai vécu une expérience incroyablement positive en tant que Volontaire des Nations Unies dans le cadre des missions de maintien de la paix de l’ONU en Afrique. En 2010, j’ai commencé à travailler au sein de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT). Depuis 2011, je suis détaché aux opérations aériennes de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Je contrôle les vols pour les missions de l’ONU dans la région, en collaboration avec les membres et contractuels de l’Unité de contrôle des mouvements (MOVCON).

Tout au long de ma carrière, j’ai eu envie de rejoindre un jour les Volontaires des Nations Unies (UNV). Cette envie m’a pris vie au fil des rencontres avec de nombreux Volontaires ONU durant mes années de service militaire en Afrique. Même si la plupart d’entre eux étaient de jeunes actifs, d’autres ayant le même âge que moi aujourd’hui avaient une vision plus approfondie du volontarisme. Ma candidature a heureusement été sélectionnée et je suis ravi d’en être à ce jour à ma deuxième mission UNV. 

Les volontaires de l’ONU font progresser le processus de paix en Colombie par le cessez-le-feu, la démobilisation et le désarmement

En 2016, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a unanimement adopté la résolution 2261 pour l’établissement de la Mission des Nations Unies en Colombie (UNMIC), une mission politique d’observateurs non-armés déployés à travers le pays. Soixante volontaires de l’ONU ont été mobilisés pour soutenir les travaux de vérification du respect des accords de paix entre le gouvernement de Colombie et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée du peuple (FARC – EP), d’accompagnement et de contrôle du processus de paix et de promotion d’une culture de la paix.

Après un conflit de 50 ans entre le gouvernement de Colombie et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée du peuple (FARC – EP), l’objectif principal de la Mission des Nations Unies en Colombie (UNMIC) est de soutenir la cessation des hostilités et de contrôler le renoncement aux armes ainsi que le cessez-le-feu bilatéral définitif.

Promotion et protection des droits de l’homme au Darfour

En tant que Volontaire des Nations Unies, la nature de mon affectation exige la réalisation d’activités de surveillance, de vérification, de renforcement des capacités, de promotion et de sensibilisation. Je dois me déplacer sur le terrain vers différents sites malgré le contexte d’insécurité et les problèmes de logistique. Effectuer des missions sur le terrain requiert souvent des habilitations de sécurité et d’être accompagné par la force de protection des Nations Unies durant les déplacements, ce qui nécessite constamment un examen attentif de mon environnement. Malgré ces contraintes, cela ne freine pas mon engagement et mon dévouement à l’égard du travail de l’ONU à faire progresser les droits de l’homme dans mon pays.

Mon nom est Adil Abdallah et je suis originaire du Darfour. Depuis novembre 2014, je suis volontaire au sein de la Section des droits de l’homme de L’Opération hybride Union africaine/Nations Unies au Darfour (MINUAD), en tant spécialiste des droits de l’homme. Mes responsabilités incluent la collecte d’informations sur les abus et les violations des droits de l’homme commis au Darfour.

Sortir de l’enceinte sécurisée — les volontaires de l’ONU tissent des liens avec les communautés locales de la RDC

La mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO) a été mise en place en 2010 par le Conseil de sécurité afin de marquer une nouvelle phase dans l’histoire du pays. Dotée d’une forte composante militaire, la mission protège les civils, le personnel humanitaire et les défenseurs des droits de l’homme qui se trouvent sous la menace de violences physiques directes, tout en appuyant la stabilisation et la paix. Les volontaires de l’ONU, dont les effectifs s’élèvent à plus du tiers du personnel international en poste, constituent une part importante du volet civil de la mission.

Les volontaires de l’ONU représentent plus du tiers du personnel international au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO). Bien qu’il s’agisse d’une part importante du personnel, la mission demeure une opération de maintien de la paix fortement militarisée.

Des volontaires médicaux de l’ONU au service de la santé et de la paix en Somalie

Des volontaires de l’ONU apportent un soutien vital au niveau de la santé à la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) et à un grand nombre de ses partenaires actifs sur le terrain. Ils fournissent les ressources humaines vitales nécessaires à la Mission pour conduire ses opérations au niveau de la santé dans le pays, et malgré tous les obstacles, ces volontaires de l’ONU offrent des services médicaux et de la formation en continu pour maintenir la bonne santé des partenaires et du personnel des Nations Unies et renforcer leur capacité à poursuivre le mandat de l’ONU dans le pays.

Les Volontaires de l’ONU participant à la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) font face à une série de défis uniques. La situation en matière de sécurité est  telle que les déplacements indépendants sont grandement limités, si ce n’est impossible. L‘environnement instable entraîne des risques continus en matière de sécurité aussi bien pour les populations locales que pour le personnel de l’ONU.

Promouvoir la réconciliation et la paix en République Centrafricaine

Le mandat de la Mission Multidimensionnelle Intégrée de Stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) est depuis sa création en 2014 de protéger les civils, promouvoir et défendre les droits de l’homme, et assurer la délivrance de l’assistance humanitaire. Plus de 200 Volontaires des Nations Unies sont actuellement postés dans le pays, en faisant l’un des plus vastes déploiements de volontaires civils au sein d’une Mission ONU sur la planète.

La présence de la mission ONU depuis 2014 a aidé à sauver de nombreuses vies et grandement amélioré les conditions de délivrance de l’assistance humanitaire vitale en République Centrafricaine (RCA), un pays où approximativement 40% de la population dépend de l’assistance humanitaire pour survivre, d’après le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Avec près de 2 millions de personnes ayant besoin d’assistance, et des menaces constantes de violence, les défis auxquels font face les plus de 200 Volontaires ONU au sein de la MINUSCA sont importants.

Au-delà du devoir: transformer les condamnés en tailleur pour le marché local au Libéria

Mon expérience avec le volontariat a débuté dans mon pays, le Zimbabwe, où j’ai travaillé en tant qu’éducateur pour mes pairs dans la lutte contre le HIV/SIDA entre 2004 et 2007. Parallèlement à mon travail d’agent de l’administration pénitentiaire, mon rôle consistait à sensibiliser la population locale sur les risques du HIV/SIDA, les questions de santé publique et de développement communautaire. Avant mon mandat auprès de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), j’ai également exercé comme mentor pénitentiaire délégué par le gouvernement pour le groupe consultatif sur les prisons de la MINUL.

Je m’appelle Henry Tambade (Zimbabwe). Je suis Volontaire des Nations Unies international, en poste à Monrovia, et je travaille comme agent de formation de l’administration pénitentiaire avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) depuis septembre 2013. Je suis titulaire d’un diplôme en formation des adultes, obtenu en 2010, à la Midlands State University, au Zimbabwe. J’ai également un diplôme dans le même domaine, obtenu en 2005 à l’université du Zimbabwe.