Raconter lʼhistoire des personnes prises dans les catastrophes, la réponse et le rétablissement

En août et septembre 2018, les provinces indonésiennes du Nusa Tenggara occidental et du Sulawesi central ont été secouées par de puissants tremblements de terre qui ont détruit plusieurs bâtiments, fait des milliers de victimes et déplacé des dizaines de milliers de personnes. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a immédiatement pris des mesures dʼintervention dʼurgence, et un Volontaire ONU est intervenu pour raconter lʼhistoire.

Parmi ses nombreux mandats, le PNUD travaille avec les communautés en crise pour les aider à gérer et à réduire les risques, et collabore avec les gouvernements nationaux et locaux du monde entier pour intégrer la résilience et le rétablissement dans sa réponse aux crises. En déployant du personnel immédiatement sur le terrain après le début dʼune crise, le PNUD lie la réponse humanitaire au rétablissement à long terme.

« Le seul moyen dʼatteindre les ODD est de procéder village par village, volontaire par volontaire »

Michael Emery a servi comme Volontaires ONU au Libéria et en Guinée de 1990 à 1991. Depuis, il a fait carrière aux Nations Unies et a croisé le chemin du programme VNU et des Volontaires ONU à plusieurs reprises. Volontaire ONU par passion et enseignant de profession, Michael, aujourdʼhui directeur des ressources humaines à lʼOrganisation internationale pour les migrations (OIM), revient sur son parcours.

À 25 ans, jʼétais professeur en Australie et jʼavais envie de vivre une nouvelle expérience. À lʼimproviste, on mʼa proposé dʼenseigner dans une école missionnaire dans le centre du Libéria. Je me souviens m’être rendu à la bibliothèque voisine pour vérifier où se trouvait le Libéria dans lʼatlas !

Combattre la COVID-19 par le volontariat en ligne

Quatre Volontaires en ligne ont soutenu le Laboratoire dʼaccélération du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le Pacifique pour recenser les événements importants, les solutions innovantes ainsi que les interventions qui peuvent être mises en œuvre dans les petits États insulaires en développement (PEID) de la région de l’Asie et du Pacifique, pour faire face à la pandémie de COVID-19.

Le PNUD fournit généralement un soutien aux petits États insulaires en développement dans un certain nombre de domaines thématiques différents pour faire face aux difficultés économiques et aux impératifs de développement. Toutefois, lʼapparition de la pandémie de COVID-19 a exacerbé les vulnérabilités des PEID à bien des égards, notamment en ce qui concerne la rupture de la chaîne dʼapprovisionnement, lʼinsécurité alimentaire, lʼinsuffisance de lʼapprovisionnement en eau douce et la fragilité de la biodiversité.

Travailler à la prise en compte des questions de genre et à la réalisation des objectifs de développement durable

Charlotte German, Volontaire des Nations Unies responsable des questions de genre et du financement du développement, a travaillé pendant deux ans au sein du Laboratoire de financement innovant (Labo) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Indonésie. Le Labo vise à combler le déficit de financement et à atteindre les objectifs de développement durable (ODD), tout en se concentrant sur des priorités de développement nationales. Le Labo a pour ambition d’être une plateforme financière innovante de premier plan qui coopère étroitement avec le gouvernement et toutes les parties prenantes, internationales et nationales, pour partager les connaissances et l’expertise afin de présenter les meilleures pratiques au niveau mondial.

Le PNUD a pour principal mandat d’éradiquer la pauvreté et de réduire les inégalités grâce au développement durable. Le travail de Charlotte repose sur ces deux mandats, qu’elle examine à travers le prisme des questions de genre. Elle travaille sur l’intégration de la dimension de genre et sur le financement climatique prenant en compte les questions de genre dans le cadre de l’axe de travail consacré au financement du développement durable.  

Le volontariat au service de l’inclusion et du développement des droits de l’homme

Tiffany Chan (Australie/Chine) a rejoint le bureau multipays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Samoa, aux îles Cook, à Niue et à Tokelau en tant que jeune Volontaire des Nations Unies en février 2020. Sa mission était financée par le gouvernement australien par l’intermédiaire du ministère des affaires étrangères et du commerce (DFAT). Actuellement, Tiffany occupe le poste de responsable de l’appui au développement inclusif (genre, égalité d’accès, jeunesse et handicap) et réfléchit à son expérience de Volontaire des Nations Unies.  

Avec une formation et une expérience dans le domaine du droit, de l’accès à la justice et de l’autonomisation des jeunes, Tiffany a su se positionner pour promouvoir le portefeuille de la gouvernance au sein du bureau multipays. Au départ, elle était impliquée dans l’aspect programmatique et la mise en œuvre des choses.

Tisser des liens pour renforcer la paix et la sécurité transfrontalières en Afrique centrale

Depuis les années 1990, les zones frontalières du Gabon, du Cameroun et du Tchad connaissent une insécurité et une criminalité croissantes, dans un contexte de services publics insuffisants, de manque d’opportunités économiques et de civisme. Afin de soutenir les efforts du gouvernement déployés pour relever ces défis, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) met en œuvre le projet Jeunes Tisserands de la paix depuis juillet 2020. Ce projet transfrontalier de formation de deux ans est réalisé en collaboration avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le programme VNU. Il vise à mettre en place un réseau de 1 800 jeunes Tisserands de la paix. Leur rôle consiste à favoriser la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières, à prévenir l’instabilité liée aux trafics illicites et à encadrer 160 jeunes engagés dans des projets d’entreprises sociales.

Marie-Noel Verwiyi (Cameroun, 38 ans) et Wessi Vaissoulaye (Tchad, 35 ans) sont tous deux Volontaires des Nations Unies en poste à l’UNESCO et chargés de former les jeunes Tisserands de la paix. À travers des ateliers et des formations, ils font participer les jeunes aux efforts de paix et de sécurité et à l’autonomisation économique. Cela permet d’empêcher le recrutement de ces jeunes par des groupes armés et terroristes.

Promouvoir les droits de lʼhomme pour une paix durable au Soudan du Sud

Les Volontaires ONU de différentes parties du monde approfondissent la culture des droits de lʼhomme au sein des sociétés. Grâce à leurs efforts, ils aident les pays dans leurs processus de consolidation de la paix et veillent à ce que personne ne soit laissé pour compte. En tant que défenseurs du changement, les volontaires comme Wipanee Chamnanphaison sont convaincus que la promotion et la protection des droits de lʼhomme sont fondamentales pour construire des sociétés pacifiques. 

Je mʼappelle Wipanee Chamnanphaison et je suis une Volontaire ONU originaire de Thaïlande. Depuis février 2022, jʼoccupe le poste de chargée des droits de lʼhomme au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS). Je suis affectée à la Division des droits de lʼhomme, au sein de lʼunité « Renforcement des capacités et mécanismes internationaux ».

Plaidoyer pour les droits de lʼhomme et la consolidation de la paix par le biais du volontariat en Afghanistan

Corina Elsa Rueda Borrero est originaire du Panama et travaille pour la Mission dʼassistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) en tant que Volontaire ONU pour les droits de lʼhomme. Basée au bureau de la région centrale, service des droits de lʼhomme, elle participe à la vérification et à la confirmation des allégations de violations des droits de lʼhomme et à la protection des cas civils. Corina partage son expérience en tant que Volontaires ONU servant dans un contexte politiquement délicat.

Corina Elsa Rueda Borrero témoigne quʼelle a toujours rêvé de travailler pour les droits de lʼhomme dans un contexte qui a le plus besoin dʼelle.

En poste en Afghanistan, un pays qui a une longue histoire de conflit armé international et dont le scénario politique est complexe, une journée normale pour elle peut inclure des réunions avec des acteurs de la société civile ou la confirmation du nombre de victimes après des incidents tels quʼune explosion, un attentat suicide, un meurtre ciblé ou un cas de torture.

Faciliter la protection des civils et des rapatriés au Soudan du Sud

À lʼoccasion de la Journée internationale de la paix, nous avons interviewé la Volontaire ONU Geraldine Chioma Nzulumike (Nigeria), qui occupe le poste de responsable de l’aide, de la réintégration et de la protection au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS). Elle partage son expérience de travail dans un lieu dʼaffectation difficile, où ses activités quotidiennes consistent à protéger les autres, à assurer la sécurité et la dignité des personnes, ainsi quʼà leur donner accès aux services de base. 

Quels sont les principaux points forts de votre mission, et avec qui interagissez-vous dans votre travail quotidien ?

Volontaire ONU un jour, volontaire toujours : Danish Murad sur la réponse aux inondations au Pakistan

Danish Murad est lʼun des nombreux bénévoles qui aident les personnes touchées par les récentes inondations causées par les fortes pluies de mousson au Pakistan. Il distribue des rations alimentaires et des articles ménagers et évalue les dommages subis par la population pour lʼadministration du district du Baloutchistan. Il travaille actuellement comme reporter pour la chaîne nationale GNN News. Son expérience antérieure en tant que Volontaire ONU national lʼa incité à répondre à la crise des inondations dans sa région.

Les inondations au Pakistan ont causé dʼ importantes pertes de vies humaines et des dégâts considérables. Environ 33 millions dʼhabitants auraient été touchés, tandis que des estimations préliminaires indiquent quʼenviron 7,6 millions de personnes pourraient être temporairement déplacées.