Affiner les compétences et obtenir des résultats dans la lutte contre les changements climatiques

Lorsquʼil sʼagit dʼaider les communautés à devenir résilientes aux chocs climatiques de plus en plus fréquents, notre rôle en tant que Volontaires ONU est tout aussi important que les autres. Teodora Traljic est une ressortissante irlandaise de 23 ans qui occupe le poste de Jeune Volontaire ONU responsable de lʼaction climatique. Elle est affectée à lʼONU Environnement et conseillère en sécurité climatique en Somalie. La mission de Teodora est un exemple de la façon dont les jeunes et le pouvoir de leur voix peuvent avoir un impact énorme pour surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés aujourdʼhui, comme les changements climatiques.

Je travaille avec le conseiller des Nations Unies pour lʼenvironnement et la sécurité climatique en Somalie, dont le poste relève du Programme des Nations Unies pour lʼenvironnement, mais qui est détaché de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM). Jʼai ainsi lʼoccasion unique de servir dans deux agences.

Avec le conseiller en sécurité climatique, notre objectif principal est dʼaider les communautés somaliennes à devenir résilientes aux chocs climatiques de plus en plus récurrents et fréquents, tout en atténuant les éventuels conflits liés au climat.

La solidarité intergénérationnelle pour lʼaction climatique – conversation

Une étude récente, intitulée Intergenerational inequities in exposure to climate extremes (Les inégalités intergénérationnelles dans lʼexposition aux extrêmes climatiques), a estimé que les enfants nés en 2020 connaîtront une augmentation de deux à sept fois des événements climatiques extrêmes, en particulier les vagues de chaleur, par rapport aux personnes nées en 1960, dans le cadre des engagements actuels en matière de politique climatique. Cette année, la Journée internationale de la jeunesse , le 12 août, met en lumière le potentiel de la solidarité intergénérationnelle pour faire progresser les objectifs de développement durable, conformément au rapport « Notre programme commun » qui, entre autres, invite les décideurs politiques à écouter les jeunes et à travailler avec eux.

Pour promouvoir la solidarité intergénérationnelle, deux Volontaires ONU en poste au Programme des Nations Unies pour lʼenvironnement (PNUE) au Kenya se sont rencontrés lors dʼune session de formation organisée par le bureau du programme VNU au Kenya.

Renforcer les liens intergénérationnels par lʼengagement civique

Cette année, la Journée internationale de la jeunesse prône la solidarité intergénérationnelle. Les Volontaires ONU Salomé Jacquet (27 ans) et Abdelkrim Tounsi (68 ans) viennent de deux milieux différents et appartiennent à deux générations différentes. Pourtant, ils poursuivent tous deux le même objectif : créer un monde pour tous les âges, facilité par le dialogue intergénérationnel.

Salomé Jacquet (France) est Volontaire ONU spécialiste du développement local au service du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Elle soutient un projet axé sur lʼappui à la décentralisation, à la gouvernance et au développement local comme moyen dʼaméliorer les conditions de vie des communautés bénéficiaires. Depuis 2019, elle sert de point focal du projet pour les aspects liés à la jeunesse.

Les Volontaires ONU se font le porte-voix de la jeunesse dans leur quête dʼun avenir pour tous

La région des États arabes est considérée comme lʼune des plus jeunes au monde, la moitié de sa population ayant moins de 25 ans. Ainsi, la promotion de lʼautonomisation et de lʼinclusion des jeunes est un domaine dʼactivité clé pour les Volontaires ONU travaillant avec les partenaires de lʼONU dans la région. Cet article présente les diverses manières dont les Volontaires ONU contribuent à créer un avenir pour tous, quel que soit lʼâge, tout en se faisant le porte-voix des jeunes dans divers domaines.

Saleh Nasser, Volontaire ONU, est associé au Fonds des Nations Unies pour lʼenfance (UNICEF) en Jordanie, où il travaille sur les adolescents et les jeunes. Il soutient les programmes de développement des compétences qui mettent les jeunes en contact avec des chefs dʼentreprise et de leur communauté qui représentent des modèles. Ces programmes contribuent à favoriser les liens entre les générations par le transfert de connaissances, tout en dotant les jeunes des outils nécessaires pour réussir dans leur future carrière.

Le pouvoir de la collaboration avec les communautés pour répondre au COVID-19

Comme le dit le vieil adage, il faut un village pour élever un enfant. De même, il faut un village pour apporter aux personnes en crise le soutien dont elles ont besoin. Les Volontaires ONU en Indonésie travaillent avec les partenaires de lʼONU, les gouvernements et les communautés pour répondre à la COVID-19.

LʼIndonésie est un vaste pays qui compte plus de 17 000 îles. Cette géographie pose des défis logistiques considérables pour la relance post-COVID-19. Les vaccins contre la COVID-19 doivent être gérés sous des températures spécifiques et distribués en priorité aux membres les plus vulnérables du public.

Treize Volontaires ONU ont été recrutés par le Fonds des Nations Unies pour lʼenfance (UNICEF) pour servir dʼagents de santé. Leur travail a un impact sur plus de 200 millions de citoyens et près de 1,5 million de travailleurs de la santé à travers le pays.

« Le volontariat est un mode de vie : un service aux communautés qui nous entourent et à nous-mêmes »

Rehana Bashir Butt (Pakistan) a servi en tant que Volontaire des Nations Unies responsable de l’approvisionnement auprès de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Dadaab, au Kenya, depuis 2018. Elle est titulaire d’une maîtrise en gestion d’entreprise et a travaillé avec plusieurs organisations humanitaires avant de rejoindre le HCR dans le domaine de la chaîne d’approvisionnement. Dans le cadre de ses fonctions, elle s’est occupée des achats, de l’entreposage, de la gestion de la flotte et des actifs. Cette année, Rehana a terminé sa mission auprès du HCR. À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, elle a expliqué pourquoi le volontariat était essentiel pour le travail humanitaire.

J’ai rejoint le HCR Kenya en tant que Volontaire des Nations Unies en juin 2018 et je viens de terminer ma mission de volontariat. Pendant cette période, j’ai travaillé en étroite collaboration avec mes collègues du HCR Kenya pour promouvoir des villes et des communautés durables. Notre objectif était d’aider et de protéger les réfugiés, les communautés déplacées de force et les apatrides.

Le volontariat en faveur de politiques urbaines adaptées aux enfants en Indonésie

Rencontrez Zoe Rimba, une Volontaire nationale des Nations Unies responsable de la planification infranationale au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Indonésie. Zoe apporte les valeurs du volontariat aux politiques urbaines adaptées aux enfants et explique comment sa mission est un rêve devenu réalité

Par une journée d’été de 2019, Zoe Rimba se tenait devant le siège de l’UNICEF à New York en tant que jeune diplômée. Elle venait de terminer ses études en développement international et communautaire et était sur le point de retourner en Indonésie. À ce moment précis, une pensée a traversé son esprit. Quel grand honneur et privilège ce serait de travailler pour la cause des enfants du monde entier !

Servir les personnes mal desservies nʼa pas été un long fleuve tranquille, mais les avantages lʼemportent de loin sur les difficultés

Tout a commencé en février 2021, lorsque jʼai décidé de quitter mon pays, la Sierra Leone, pour me porter volontaire auprès de lʼAgence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Somalie. Mon but ? Servir les personnes les plus vulnérables issues de communautés difficiles à atteindre. Il sʼagit souvent de réfugiés, de demandeurs dʼasile, dʼapatrides, de personnes déplacées à lʼintérieur du pays et de rapatriés, selon le HCR.

Au HCR, il y a un dicton : « Nous apportons la protection, et nous le faisons par le biais de programmes ». Avec une formation en gestion du développement, jʼai le privilège de mettre en pratique mes connaissances et mes compétences en tant que Chargée de programme associée au HCR en Somalie.

Journée internationale des peuples autochtones

Le Programme de développement durable à lʼhorizon 2030 vise à autonomiser les personnes vulnérables, y compris les peuples autochtones, par le développement économique, lʼégalité dʼaccès à lʼéducation et lʼinclusion sociale, économique et politique (objectifs de développement durable 2, 4 et 10).

LʼOrganisation des Nations Unies (ONU) a également déclaré le 9 août Journée internationale des peuples autochtones et la décennie 2022-2032 Décennie internationale des langues autochtones. La première a pour objectif principal de protéger les langues autochtones qui risquent de disparaître.

Donner un visage humain à la lutte contre la violence basée sur le genre

La Journée mondiale de lʼaide humanitaire est plus quʼune simple journée de reconnaissance des travailleurs humanitaires qui consacrent leur vie à des causes humanitaires. Cʼest une journée pour nous rappeler que les travailleurs humanitaires rendent le monde non seulement plus sûr, mais aussi plus équitable et inclusif. Parmi eux, Emmanuel Egorp, un Volontaire ONU nigérian de 39 ans qui sʼest engagé à lutter contre la violence basée sur le genre en sʼimpliquant au quotidien auprès des communautés.

Emmanuel est un Volontaire ONU national spécialiste du programme sur la violence basée sur le genre au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Il soutient la programmation dʼinterventions innovantes en matière de prévention, dʼatténuation des risques et de réponse de qualité dans les États de la Baie du Nigéria (Borno, Adamawa et Yobe).