La technologie géospatiale pour le développement durable - le point de vue d'un volontaire de l’ONU

Dans le domaine du bénévolat que j'ai accompli jusqu'à présent, qu'il s'agisse d'aider des réfugiés syriens dans un village turc ou de jouer avec des enfants dans un bidonville kenyan, les Volontaires des Nations Unies ont donné une toute nouvelle signification au volontarisme. Non seulement on est récompensé pour répondre à nos besoins quotidiens, mais aussi le «quelque chose» que nous faisons a des grandes répercussions étendues et étendues dans le monde réel.

Je suis un volontaire.
Le plus souvent, la réponse que je reçois ressemble à «Vous faites juste quelque chose gratuitement? Fille tu devrais avoir un vrai travail » ou «  Alors tu distribues des dépliants tous les jours? »
Mmm .. Pas vraiment.

Volontariat, coopération Sud-Sud et triangulaire

Le volontariat est une valeur humaine universelle que l’on peut retrouver dans toutes les sociétés du monde et ce, dès les germes de l’organisation sociale et l’apparition des sociétés. En Afrique australe par exemple, le concept d’Ubuntu définit les rapports des individus les uns avec les autres. En Norvège, le mot dugnad décrit un système traditionnel de coopération. Dans le monde arabe, le mot tatawa’a signifie l’assistance volontaire portée à autrui. Au Niger, nous connaissons le samariya qui est cet engagement volontaire des jeunes dans des activités en faveur de leur communauté. Dans nos diverses expériences, nous connaissons tous une forme traditionnelle du volontariat.

Le volontariat et la Coopération Sud-Sud partagent des idéaux communs : la solidarité, le respect et l’égalité, ce qui fait d’eux de parfaits partenaires. Ils ont une opportunité de tirer de leur alliance un bénéfice mutuel. Le paysage du volontariat international, comment celui de la coopération internationale, a changé depuis ses débuts. Les programmes aujourd’hui ne se limitent plus aux traditionnels pays donateurs du Nord. En effet, les dernières années ont vue de nouvelles organisations de volontariat nées dans l’hémisphère Sud.

En Éthiopie, un volontaire soutient l’intervention d’urgence contre la malnutrition en région Somali

La région Somali, en Ethiopie, couvre le sud-est du pays. Depuis 2015, cette région est touchée par une grave sécheresse après des précipitations insuffisantes lors des saisons des pluies, due aux phénomènes climatiques El Niño et le Dipôle Océan Indien (DOI). Dans un contexte difficile de crise alimentaire, la situation s’est aggravée en raison de la propagation rapide de l’épidémie de diarrhée aqueuse aiguë (DAA), touchant essentiellement les femmes et les enfants. Les agences des Nations Unies, y compris l’UNICEF, ont fait appel à des experts bénévoles pour soutenir l’action humanitaire, dont Richard Machokolo, qui est l’un des Volontaires internationaux des Nations Unies.

Depuis décembre 2016, Richard travaille en tant que Spécialiste en Nutrition au Bureau Local de Somali pour l’UNICEF Ethiopie, où il s’occupe de la mise en œuvre et de la coordination de l’intervention d’urgence contre la malnutrition. Il a rejoint l’UNICEF au plus fort de la crise alimentaire et a apporté son assistance technique durant chaque étape de l’intervention d’urgence.

La « 2030 Youth Force » - déjà plus d’un an d’activité

La « 2030 Youth Force » (en anglais la « Force de la Jeunesse pour l’horizon 2030 ») a été créée il y a plus d’un an par 19 jeunes dirigeants d'Asie et du Pacifique, suscitant un mouvement de jeunes volontaires qui encourage la jeunesse à s’engager dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Dernièrement, des dirigeants de six pays se sont réunis à Ho Chi Minh-City, Vietnam, pour célébrer leurs réalisations, partager leurs bonnes pratiques et planifier efficacement l'avenir.

Depuis que ce groupe ambitieux de jeunes femmes et hommes a été constitué en juin 2016, le programme des Volontaires de l’ONU (VNU) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) soutiennent le réseau des jeunes volontaires en facilitant le partage des connaissances et en aidant les jeunes leaders à s’engager dans des initiatives régionales et nationales.

La promotion de l’efficience énergétique et d’appareils à faible émission de carbone améliore la santé des communautés et réduit la déforestation

Au Timor-Leste, Le Programme des Volontaires de l’ONU (VNU) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) s’associent pour faire avancer la durabilité environnementale. Le Timor-Leste, un des pays les plus jeunes du monde, est confronté à des défis qui vont de la pauvreté et de l’insuffisance des infrastructures à la dégradation de l’environnement et au changement climatique. La mise en place et la promotion d’un mécanisme de marché des cuisinières contribuent au progrès du secteur des entreprises sociales et de l’entrepreneuriat tout en réduisant la dégradation des forêts et de la terre.

La déforestation, des pratiques agricoles inadaptées, les feux de forêt, le surpâturage et les pressions démographiques comptent parmi les principales causes de dégradation de la forêt et de l’eau dans le pays. Une étude menée par l’Agence internationale de coopération du Japon (JICA) a révélé que le taux de déforestation annuel entre 2003 et 2010 était de 1,73 %. Si cette tendance alarmante devait se poursuivre, 17,3 % de la forêt du pays auraient disparu en 2071, et toutes les forêts du Timor-Leste en 2071.

Approche ‘champ-école-paysan’ pour assurer l’adaptation au changement climatique au Sénégal

Agronome de formation, je suis Volontaire de l’ONU au Sénégal depuis octobre 2016. Je travaille à la représentation de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur un projet visant à réduire la vulnérabilité des agriculteurs face au changement climatique. Ce projet appuie des innovations techniques et organisationnelles et s’organise autour du concept de résilience climatique.

Selon les différentes projections existantes, le Sénégal est particulièrement touché par le recul de la pluviométrie et l’augmentation des températures. La saisonnalité des pluies change également avec une occurrence accrue des pluies précoces et des pluies tardives. Tous ces éléments viennent exacerber les problèmes auxquels le monde rural doit déjà faire face, à savoir subvenir aux besoins d’une population croissante dans un milieu incertain.

Des volontaires au secours des victimes d’explosions de bombe à Mogadiscio en Somalie

Le service d’ambulances privé Aamin, constitué de 35 infirmières, d’ambulanciers et de chauffeurs, accompagnés d’une flotte de 10 véhicules, se précipite sur le lieu de l’explosion pour offrir les premiers soins aux victimes, et transporter les blessés dans les différents hôpitaux de Mogadiscio en Somalie.

Au cours des dix dernières années, les volontaires sont restés fidèles à leur mission de secourisme, en apportant l’aide médicale d’urgence à ceux qui en ont besoin. Dr Abdulkadir Abdirahman Adan, fondateur du service gratuit d’ambulances privé 24h à Mogadiscio, affirme que c’est l’état déplorable des services de santé de la ville qui l’a motivé à faire du volontariat.

Bangladesh : l’intervention d’urgence de l’OMS sous la plume d’un Volontaire de l’ONU

En mai 2017, Catalin Bercaru (originaire de Roumanie), a rejoint le bureau de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Bangladesh en tant que Volontaire des Nations Unies international spécialiste en médias et communication. Depuis septembre 2017, il rend compte de l’intervention d’urgence de l’OMS dans la région de Cox’s Bazar, au Bangladesh, qui subit les effets du récent exode de plus de 600 000 personnes provenant de Birmanie. Dans ses comptes rendus et ses articles, Catalin décrit le travail accompli par l’OMS pour fournir des services de soins indispensables aux populations vulnérables et prêter main-forte aux partenaires sur le terrain.

En tant que Volontaire des Nations Unies international spécialiste en communication, Catalin a été l’une des premières personnes envoyées à Cox’s Bazar afin de rendre compte de l’intervention de l’OMS au Bangladesh. « Avant l’intensification de la crise, des partenariats étaient déjà en place entre l’OMS, le gouvernement et d’autres organisations spécialisées en soins de santé, explique Catalin.

Ukraine : réapprendre à vivre ensemble

À Kramatorsk, une ville de l’est de l’Ukraine, les hostilités qui ont suivi le mouvement de protestation Euromaïdan ont laissé des marques qui sont encore largement présentes. Le Volontaire des Nations Unies Andrei Lahunou, qui travaille auprès du PNUD pour la consolidation de la paix et la prévention des conflits, aide ceux qui ont été affectés par le conflit à vivre de nouveau les uns avec les autres.

L’est de l’Ukraine est le théâtre d’un conflit armé durable, qui se définit comme étant un conflit caractérisé par sa longévité, sa complexité et une incidence élevée sur les populations locales Kramatorsk, située dans la région du Donbass, a été l’une des premières villes à échapper au contrôle du gouvernement au début du conflit, en 2014.

Népal : les volontaires s’engagent pour reconstruire les communautés

À la suite du séisme survenu au Népal en 2015, le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) s’est associé au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour mobiliser 107 Volontaires ONU afin d’appuyer la réponse aux situations d’urgence. Aux côtés d’autres volontaires, Rajendra et Subash n’ont pas hésité à monter en première ligne pour aider les communautés affectées et renforcer leur résilience sur le long terme.

Les Volontaires des Nations Unies nationaux ont été rapidement mobilisés pour fournir une aide humanitaire essentielle dans les régions du Népal touchées par le séisme, qui a causé 8 790 décès et acculé 700 000 personnes à la pauvreté.